*Le lancement de son mouvement citoyen hier jeudi pousse nombre d’observateurs à s’interroger sur les ambitions du gendre du président angolais.

Sindika Dokolo a lancé, hier jeudi 10 août, un nouveau mouvement citoyen dénommé « Les Congolais debout ». Objectif, mobiliser les Rd congolais en vue d’une alternance en 2017, selon une vidéo partagée sur les réseaux sociaux.

D’ordinaire réservé, comment interpréter l’entrée en scène de ce quadragénaire ? Des observateurs relèvent de go que Sindika est à l’intersection de beaucoup de choses. Il est d’abord le fils de son père, le très célèbre homme d’affaires Augustin Dokolo Sanu, originaire du Kongo Central, décédé en 2001. Comme si chez les Dokolo la fibre de businessman se transmettait de père en fils, Sindika est aussi un homme d’affaires. Ce n’est pas tout. Sindika est également gendre du président angolais, Edouardo Dos Santos, dont il a épousé la fille, Isabel, considérée comme la femme la plus riche d’Afrique. Le chef d’Etat angolais, on le sait, est sur le départ. Question : Sindika Dokolo anticiperait-il la retraite de son beau-père pour s’annoncer dans la politique en RD Congo ? Quand on sait la nature des relations entre Kinshasa et Luanda, l’activisme du beau-fils du président angolais ne peut que donner lieu à quantité de questions. Au cas où son mouvement citoyen servait de rampe de lancement à la candidature du fils Dokolo, il serait le deuxième richissime homme d’affaires congolais à briguer la magistrature suprême après Moïse Katumbi. Mais on n’en est pas encore là.
Depuis qu’il s’est révélé au grand public il y a quelques mois, Sindika Dokolo manifeste régulièrement son indignation sur les réseaux sociaux et montre un certain pessimisme quant à la situation en RDC caractérisée par un processus électoral qui ne lui inspirerait pas confiance. Déjà, certains de ses compatriotes lui prêtent l’intention de se porter candidat à l’élection présidentielle. Mais à plusieurs reprises, l’homme nie toute ambition politique, préférant se définir comme un citoyen énervé. Ce qui ne l’a tout de même pas empêché de se rapprocher de plus en plus des têtes d’affiche de l’opposition que sont Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi. Un rapprochement rendu particulièrement facile par Olivier Kamitatu auquel les ors et lambris du palais présidentiel angolais ne sont pas étrangers.
Avec la mise sur orbite hier de son propre mouvement, il apparait de plus en plus clair que Sindika Dokolo est tout sauf monsieur le Jourdain, qui faisait de la prose sans le savoir. A l’ombre de l’homme d’affaires prospère, serait entrain de naître un homme politique. Avec des ambitions.
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