Pendant que les uns s’engagent avec des bèches et machettes, pour mettre de la propreté autour des tombes des personnes de leurs familles décédées, la veuve Kindombi, accompagnée de ses enfants, dénonce, quant à elle, la mauvaise volonté des autorités du pays.

Il y a huit ans depuis que son époux a quitté la terre des hommes. D’après elle, sa famille toute entière a toujours l’habitude de venir entretenir cette tombe, le 1er août de chaque année. Chose étonnante est que cette fois-ci, en venant, elle a trouvé que la tombe n’existe plus. Le temps, pour elle, de demander aux autorités qui, généralement, travaillent dans ce cimetière de Kinsuka, elle s’est rendue compte qu’il n’y a aucun responsable, pour lui donner la moindre explication.

A en croire cette veuve et ses enfants, l’espace où se trouvait la tombe de son pauvre époux aurait été vendu, depuis un certain temps bien. La veuve ne sait plus que faire. Car, la croix qui portait le nom de son Feu époux n’est plus et du coup, elle ne sait plus par où commencer pour retrouver les traces de cette tombe.

Très fâchée, blasée, abasourdie et profondément déboussolée, cette pauvre veuve, se confiant à la presse, a lancé un appel aux autorités congolaises commises à la gestion de cet espace, pour lui trouver d’urgence une solution.

Selon elle, en effet, le cimetière n’est pas un endroit que les autorités peuvent se permettre de vendre. Car, les acheteurs, quel que soit leur rang social, ne bénéficieront de rien. Quelle est, alors, l’importance de la vente d’un cimetière ? S’interroge-t-elle, avant de suggérer qu’il serait mieux, peut-être, de combattre la mort, pour empêcher l’existence des cimetières…

Au cas contraire, tant que les gens mourront tous les jours, il faut que le pays ou la ville de Kinshasa puisse disposer de cimetières, pour enterrer les morts. Sinon, dans les jours à venir, même après la construction des maisons, les propriétaires des tombes vont traduire en justice toute personne qui, d’une manière ou d’une autre, aurait acheté une partie du cimetière de Kinsuka, dans la commune de Mont-Ngafula.

Contrairement à cette veuve, M. Guylain remercie cette initiative des autorités d’avoir dédié cette journée aux personnes décédées. Lui est orphelin de mère, qui est décédée, il y a 4 ans. Il a, en outre, témoigné au nom de sa mère pour tous ses bienfaits l’ayant marqué jusqu’à ce jour.

Ce jeune homme détenait entre ses mains du vin de palme et de l’eau.

Quelle, au fait, l’utilité de cette eau ? Il a fait savoir que dans leur coutume, il est conseillé qu’à chaque instant qu’ils veulent rendre hommage à une personne, ils doivent verser une quantité d’eau et du vin pour que la personne disparue puisse écouter leurs paroles.

Après avoir aspergé un peu d’eau sur la tombe, il a déclaré le repos de l’âme de sa mère au nom de toute la famille.

Il convient de noter qu’hier, 1er août coïncidé également avec la journée dédiée aux parents. A Kinshasa, la crise ayant littéralement rongé les petites économies domestiques, plusieurs parents ainsi que leurs enfants, sont restés blottis chez eux, pour éviter de s’exposer aux foucades du Franc Congolais devant le roi dollar.
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