« La MONUSCO persiste et confirme qu’il y a eu intrusion des militaires FARDC sur sa base de Kananga, le lundi 28 aout 2017 », a souligné la porte parole ai de la Mission onusienne en RDC lors du point de presse hebdomadaire d’hier mercredi. Fabienne Pompey s’est réservé de faire un commentaire sur le communiqué de presse publié par le Représentant spécial du Secrétaire général en République démocratique du Congo, Maman Sidikou. Ce dernier condamne fermement la violation de la propriété des Nations Unies à Kananga, province du Kasaï Central, par les soldats de l’armée congolaise.

Selon le patron de la MONUSCO, un groupe de soldats, sous les ordres du général Marcellin Assumani, commandant des opérations dans la région des Kasaï, a forcé l’entrée de la base de la MONUSCO sous prétexte de poursuivre un journaliste venu s’y réfugier.
« Les Nations Unies sont préoccupées par ce très grave incident, d’autant plus que celui-ci s’est déroulé sous le commandement direct d’un officier supérieur », déclare Maman Sidikou, précisant que les locaux de la MONUSCO sont inviolables en vertu de l’Accord sur le statut des Forces entre les Nations Unies et le Gouvernement de la République démocratique du Congo (SOFA), ainsi que la Convention sur les privilèges et immunités des Nations Unies.
Les Nations Unies demandent au Gouvernement de la RDC de respecter ses obligations telles que prévues dans le SOFA et autres accords applicables. « Nous demandons également au Gouvernement congolais de s’assurer que les responsables de cet incident répondent de leurs actes et de prendre les mesures nécessaires pour que cela ne se reproduise plus », a indiqué M. Sidikou.
Il estime par ailleurs, qu’étant donné le contexte dans lequel s’est déroulé ce regrettable incident, la préoccupation des Nations Unies face à la restriction de l’espace dans lequel les journalistes peuvent exercer leur métier en RDC mérite rappel.
« La liberté d’informer est un des piliers de la démocratie. Les tracasseries et menaces dont les journalistes sont de plus en plus souvent la cible témoignent d’une restriction de l’espace de la liberté d’expression qui ne va pas dans le sens de la décrispation attendue », a conclu M. Sidikou. Mathy
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