Les Congolais ont appris le 18 août 2017 l’apparition d’un nouveau groupe politique. Celui-ci s’est identifié : " Les Congolais Debout " ; l’organisation née à Paris prétend conscientiser les masses congolaises afin qu’elles se lèvent et marchent.
Pas besoin de longues études pour comprendre qu’il s’agit d’une pâle copie de la démarche qui a été celle de l’actuel Président français. Suffira-t-il d’un copier-coller pour réussir ?

Il s’agit d’une énième initiative de ceux qui estiment que c’est depuis l’Occident, avec des schémas de ce monde-là et des capitaux de la même origine, qu’ils vont développer la RDC. A la tête de cette initiative apparaît Monsieur Sindika Dokolo.
Personne ne reconnaît une quelconque expérience politique au porte-étendard de « Les Congolais Debout ». Jusqu’ici Sindika ne peut se vanter que d’être le fils d’un commerçant de Kinshasa : Augustin Dokolo Sanu. Son second " exploit " est d’avoir pu rencontrer et épouser la fille du Président Angolais.
Sindika Dokolo, qui se fait passer pour un milliardaire, fréquente assidûment les réseaux sociaux. Les habitués du web l’ont vu notamment sur une photo avec Moïse Katumbi et José Endundu. Certainement coaché par les puissances de l’argent qui veulent contrôler la RDC, Sindika n’a pas rejoint le G7. Ses conseillers ont certainement dû lui faire remarquer qu’il n’irait pas loin aux côtés de ce groupe en perte de vitesse et qui, après avoir pillé la RD Congo, cherche maintenant à se faire blanchir par un exil volontaire.
Avec l’aide de ses mentors, Sindika a lancé le 18 août 2017, son organisation, le même jour il a réuni dans un hôtel de Paris un groupe de potentiels terroristes congolais pour leur assurer qu’il dispose des moyens pour attaquer Kinshasa et s’imposer au pouvoir.
Les événements qui se passent à propos et en RDC, mis ensemble comme des pièces d’un puzzle, révèlent l’existence d’une véritable stratégie de déstabilisation. En effet, notre pays fait véritablement l’objet d’un acharnement particulier. Dans le cadre du " Congo Baching ", le slogan " le Congo est trop grand pour être gouverné par les Congolais " a refait surface.
Le naïf politique voit dans la succession des événements une volonté d’amener la RDC à une alternance politique. L’analyste perspicace perçoit dans ces manœuvres l’exécution d’un complot qui se déroule en plusieurs phases successives et coordonnées, non seulement au détriment de l’Autorité de Kinshasa, mais principalement contre l’intégrité et l’existence même de notre pays en tant qu’Etat. La démarche consisterait à faire sauter le verrou que Joseph KABILA afin de faire main basse sur les richesses de notre pays, en ce temps de crise économique.
Pour comprendre la problématique congolaise, il faut remonter à l’histoire et surtout examiner consciencieusement les divers faits qui se succèdent ces dernières années.
Rappelons qu’il y a 15 ans, de grandes puissances financières, essentiellement anglo-saxonnes, s’étaient liguées pour encourager le Rwanda et l’Ouganda à attaquer la RD Congo dans l’objectif de la dépiécer. Le but était alors de balkaniser le pays afin de mieux exploiter les richesses minières dont il regorge, au travers des mini-Etats très affaiblis. C’est la volonté d’unité des Congolais qui a fait avorter ce projet macabre.
Ayant échoué dans cette tentative, ceux qui cherchent à balkaniser le pays ont modifié leur démarche depuis quelque temps. Il ne s’agit plus seulement de financer des guerres, mais de joindre à cette violence des moyens apparemment plus acceptables.
Le nom d’un homme est de plus en plus cité pour expliquer le drame congolais. L’américain d’origine hongroise George SOROS apparaît comme le cerveau moteur de cette entreprise destinée à effacer la grande République Démocratique du Congo de la carte du cœur de l’Afrique.
SOROS se présente comme un milliardaire, philanthrope, grand éditeur de presse. En fait, il s’agit d’un spéculateur, déstabilisateur des économies. Sans s’embarrasser des contradictions, il soutient les ONG militant pour le respect des droits humains et l’écologie, tout en excellant dans le financement des entreprises minières et autres actives dans la pollution de la nature et dans l’exploitation de l’homme par l’homme.
On l’accuse d’avoir contribué au renversement de nombreux régimes politiques. Le Premier Ministre Hongrois et le Président TRUMP considèrent cet individu comme une menace pour la sécurité de leur pays.
Et pourtant, les réseaux SOROS constituent actuellement un système d’influence devenu tentaculaire. Les hommes du spéculateur contrôlent insidieusement tant l’ONU que l’Union Européenne. Partout, sans tenir compte des spécificités locales, SOROS se montre décidé à imposer, à tout prix, un libéralisme de type occidental. L’objectif du spéculateur n’est pas de promouvoir la démocratie, mais de favoriser ses propres entreprises capitalistes et mondialistes.
La stratégie du spéculateur se veut multisectorielle. Elle englobe, à la fois, les activités relatives à la promotion des droits humains, celles ayant trait au financement des émeutes dans différents pays ainsi que l’instrumentalisation des divergences ethniques et la recherche des sanctions ciblées contre les autorités qui n’adhèrent pas à son système.
Dans sa démarche, de grands organes de presse, le Parlement européen, les organisations spécialisées du système des Nations Unies, les Ambassades accréditées chez nous sont utilisés comme de simples pions participant directement à sa stratégie.
Le champ du respect des droits humains apparaît, depuis quelque temps, comme l’arme de prédilection du spéculateur. Chacun se souvient de la convocation à l’île de Gorée au Sénégal, des mouvements citoyens, montés de toutes pièces et financés par le millionnaire SOROS.
Des chaînes de télévision à diffusion mondiale préparent le terrain en donnant à certains pays, dont le nôtre, une image d’un lieu en régression où dominent des violences de toute nature.
Le Parlement européen, temple théorique de la démocratie, mené par quelques leaders d’opinion, préparé par un lobbying puissant, se charge d’obtenir des sanctions ciblées contre des personnalités emblématiques qui n’adhèrent pas au projet impérialiste de la sphère SOROS.
Ici même au pays, des Ambassades se transforment en officines de préparation des politiciens et autres activistes pour affaiblir les assises du pouvoir. Certaines n’hésitent pas à financer directement des actions de propagande, voire des manifestations politiques violentes.
Les Congolais ont assisté médusés, lors de la 35ème session de la Commission des droits de l’homme à Genève à un acharnement difficilement compréhensible. Méprisant à souhait la souveraineté congolaise, certains membres Occidentaux de ladite commission ont voulu imposer, dans le cadre des massacres du Kasaï, une enquête internationale indépendante. C’est au terme d’un débat intense, entre les Africains et les Occidentaux, qu’un compromis fut trouvé pour que, de guerre lasse, le leadership des investigations soit laissé aux Congolais et que les internationaux y participent comme Experts.
Mais voilà que sans attendre les conclusions de l’enquête demandée à Genève, le Haut-Commissariat aux Droits de l’homme a publié, au début du mois d’août, le résultat d’une enquête, à tout le moins saugrenu. Celle-ci concluant, selon des entretiens menés auprès de 96 déplacés, vulnérables et fragiles ayant fui les zones de violence pour l’Angola, que l’Armée nationale aurait participé à l’exécution de 251 personnes. Les enquêteurs du HCDH se sont-ils assurés de la solidité des témoignages recueillis auprès des personnes manifestement affaiblies ?
Quel sens donner alors à l’enquête décidée à Genève ? Avant même que les Experts onusiens ne foulent le sol kasaïen et en dehors de tout respect du protocole accepté à Genève, l’ONU a déjà, en toute précipitation et à la sauvette, tiré ses conclusions. A juste titre, le porte-parole du Gouvernement congolais a répondu : " qu’il est prématuré et inopportun à ce stade de publier un quelconque rapport sur des témoignages peu crédibles, non vérifiés et recueillis unilatéralement par le Haut-commissariat aux droits de l’homme (HCDR) sur des personnes ayant fui à l’étranger la crise dans le Kasaï ".
Les responsables, les cadres et tous les patriotes partisans du respect de la souveraineté de notre pays doivent sortir de la naïveté consistant à croire que la pression que nous subissons actuellement viserait à établir une alternance démocratique en RDC.
Cousues de fil blanc, les manœuvres actuelles, comme le démontrent les activités des réseaux SOROS, ne sont qu’une version révisée du vieux projet de balkanisation de la RDC. En fait, cette nouvelle stratégie inspirée et conduite par Monsieur SOROS lui-même après avoir tenté la carte KATUMBI, essaie maintenant, ayant tiré maladroitement les leçons de l’expérience française, de nous imposer Sindika DOKOLO. Que l’on ne trompe aucun congolais. L’objectif final est d’aboutir à la désintégration de la grande RDC, après l’étape du Soudan. Or, que sont devenues aujourd’hui les deux entités soudanaises ? Des pays faibles, à peine viables.
Ceci est cruel, diabolique et inacceptable. Mobilisons-nous contre ce projet.
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