Un semblant de « ville morte » observé à Kinshasa
La journée du 8 août 2017 a été marquée par un semblant d’inactivités dans la ville-province de Kinshasa, où on pouvait observer une timide sortie de la population aux environs de 9 heures. Mais très vite, les vendeurs ambulants appelés communément « shailleurs » ont repris leurs habitudes quotidiennes ainsi que certaines vendeuses de pains, motards, etc.
« J’ai l’impression que nos politiciens sont à bout d’idée. Je ne trouve pas l’importance d’une telle entreprise. On n’a déjà pas d’argent et on nous demande de ne pas travailler, comment allons-nous faire ? », se demande une vendeuse de pains dans la commune de Lingwala, sur la grande route de Mushi.
Les avis sont partagés quant à cette façon de faire qui, pour beaucoup, fait souffrir encore davantage cette population sans présenter des alternatifs sérieux.
« Je sais que la population à le droit d’utiliser cette voie pour montrer son mécontentement face à certaines choses, mais là, ça ne nous aide pas », renchérit Jonathan Kabengele, habitant de Bandalungwa, au micro de www.times.cd. Et de poursuivre, « et demain encore, ils veulent que nous restions dans nos maisons, mais comment allons nous nourrir nos enfants, aujourd’hui déjà j’ai eu du mal à leur trouver à manger ».
Il est clair que la population n’arrive plus à exprimer son point de vue quant à tout ce qui se passe sur le plan politique.
Tout compte fait, les Congolais veulent aller aux élections.
Times.cd
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