Il a dit son autosatisfaction sur l’application à la manière de la MP de l’Accord de la Saint Sylvestre

Le mois de septembre en cours restera longtemps gravé dans la mémoire de ceux qui s’intéressent à l’état actuel ainsi qu’au devenir de la République démocratique du Congo qui aura occupé ce dernier temps plusieurs heures de discussions et cogitations dans des réunions importantes de l’organisation des Nations Unies.

Les premières discussions et cogitations ont eu lieu au cours de la réunion spécifique tenue le 18 septembre de ce mois au siège de l’organisation des Nations Unies à New-York avec à la clé , des problèmes concernant uniquement la RDC tandis que d’autres rencontres(élargies celles–là à d’autres Etats) auront à aborder des problèmes communs des Etats en rapport avec ce pays au cours de l’Assemblée générale annuelle de l’Onu et au terme de laquelle le président J. Kabila prendra la parole le 23 septembre .

C’est ce qu’a affirmé le vice –premier ministre et ministre des Affaires Etrangères ; Léonard She Okitundu qui a indiqué toute l’importance accordée à l’Accord de la Saint –Sylvestre au cours de la réunion spéciale sur la RDC. Ayant conduit la délégation congolaise, le chef de la diplomatie a répété les étapes franchies à leur manière par rapport au compromis obtenu avec l’aval de la CENCO. Chemin déjà balisé, Joseph Kabila ne manquera pas d’emprunter la même autosatisfaction .Mais avec quels résultats pour l’avenir ?

Il appert cependant que la RDC n’est pas du tout en odeur de sainteté avec l’organisation des Nations Unies qui reproche aux dirigeants de ce pays de bloquer tous les compromis susceptibles de conduire à une paix durable en passant par la tenue d’élections sans faute, la pratique d’une gouvernance génératrice du bien –être individuel et collectif garantissant les libertés publiques et respectueuse des droits de l’homme.

Ils refusent de se plier

Au lieu de faire un premier pas vers les réformes préalables à la paix sociale, à la réconciliation et à la concorde nationale, le régime en place s’évertue à durcir son pouvoir autocratique en faisant violemment obstacle au processus de démocratisation du pays commencé pourtant la veille de la chute de Mobutu en 1997.

Cet état de choses ajouté à l’arrogance caractérisée de responsables qui refusent ostensiblement de se plier à l’autorité de la charte des Nations Unies et à d’autres conventions internationales pourtant dument signée par eux mais en prévalant toutes fois de l’indépendance et de la souveraineté de leur pays, a fini par blesser profondément les bonnes consciences qui ont finalement décidé de remettre le régime à sa place en l’isolant d’abord pour le frapper ensuite.

C’est ainsi que s’annonce aujourd’hui lentement mais surement la détermination de rapports entre l’organisation des Nations Unies et la RDC que seuls les chefs d’Etat controversés au milieu de leurs peuples en Afrique soutiennent ou font semblant de soutenir avant l’orage qui s’annonce. Les deux grandes réunions qui se font jour au cours de ce mois de septembre à New-York tendent à confirmer cette détérioration prévisible de rapports entre l’ONU et la RDC mais le régime politique en place dans ce pays a-t-il vraiment intérêt à se mettre la communauté internationale au dos ? Nous y reviendrons.
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