La réunion à huis clos du Secrétaire Général adjoint des Nations Unies s’est clôturée en ce moment en la salle F du bâtiment des Nations Unies. Contrairement aux supputations sur cette réunion, il ne s’est aucunement agi d’une quelconque possibilité d’un troisième dialogue sous l’égide de l’ONU, sous initiative française et j’en passe.

Les participants ayant pris la parole (SGA ONU Jean Pierre Lacroix, Commissaire UA Chergui, Said Djinnit Envoyé spécial Grands Lacs, représentants UK, UE, CEEAC, SADC...) ont globalement renouvelé leur attachement à l’Accord du 31 décembre 2016, quoique certaines difficultés sur son implémentation ont été reconnues à cause des difficultés techniques et sécuritaires et du refus de certaines forces politiques de le rejoindre.
Le Vice-premier Ministre en charge des Affaires étrangères, M. Léonard She Okitundu, qui conduisait la délégation de la RDC, avec l’ambassadeur itinérant Séraphin Ngwej et l’ambassadeur aux Nations Unies, Ignace Gata, a révélé les avancées dans la mise en œuvre de l’accord avec le Gouvernement et le CNSA, dirigés par des cadres fondateurs du Rassemblement de l’Opposition, ainsi que les 40 millions d’enrôlés de la CENI.

ECLAIRAGE SUR LE PROCESSUS ELECTORAL
Le patron de la diplomatie congolaise a rassuré l’opinion sur les prochaines étapes de consolidation du cadre juridique électoral avec les adoptions prochaines des lois sur le CNSA, la Loi électorale, la loi de répartition des sièges... après la fin l’enrôlement dans les Kasai.
She Okitundu a annoncé que, conformément à l’évaluation du 31 août 2017 entre CNSA-CENI-Gouvernement, la CENI allait publier incessamment un calendrier électoral réaliste. La majorité des participants, représentants des partenaires internationaux, a confirmé son engagement à contribuer au processus électoral dès que ce calendrier est publié.

QUITTER LE SYNDROME « BERLINOIS »
In fine, cette réunion que beaucoup pensaient cruciale pour la RDC n’aurait été que ce qu’elle fût vraiment, une réunion informelle somme toutes banale et sans répercussion sur le cours des événements. Une certaine frange de Congolais doit quitter le syndrome « berlinois » de penser que le sort du pays se joue ailleurs, alors que celui-ci est bien entre les mains du souverain primaire, conformément à l’article 5 de la Constitution.
« À New York sur le Congo, circulez ! Il n’y a rien à voir ce 19 septembre 2017". Depuis la tribune des Nations Unies, le monde attend la voix du Président Joseph Kabila Kabange qui s’y exprimera.
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