C’est hier à l’ONU, dans le Palais de verre de New-York qu’a eu lieu l’ouverture de la 72ème Assemblée générale de la plus grande Organisation planétaire. Il était prévu en marge de ce sommet, une réunion spéciale sur la crise politique en RDC. Cette rencontre spéciale a effectivement eu lieu, hier, mais tard dans la soirée. Une messe à huis clos officiée par le Secrétaire général de l’Onu Antonio Guterres, qu’entouraient les représentants de toutes les puissances occidentales qui ont un intérêt sur le plan géostratégique, avec en tête les USA, la Belgique, la France, la Grande Bretagne etc., l’UE, côté international.

Les participants à la rencontre se sont résolus de discuter sur la crise politique en RDC et surtout sur ce qu’ils considèrent comme points de blocage de la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016. Un Accord qui, pour la Communauté internationale, constitue une planche de salut pour sortir la RDC de la crise en cours.
D’où, tout l’intérêt de la Communauté internationale par le biais de l’Onu, de convoquer cette réunion spéciale sur la RDC. Il est question, au sortir de cette rencontre à format réduit de trouver des pistes pour l’application de l’Accord de la Saint-Sylvestre, tel que négocié par la médiation de la CENCO. Pour la Communauté internationale, l’heureux aboutissement du processus électoral, avec des élections crédibles avant la fin de l’année en cours, soit au plus tard le 31 décembre prochain 2017, dépend de l’application de l’Accord du Centre-interdiocésain. Raison pour laquelle les participants aux assises de New-York tâchent de ramener les Congolais au point où il y a eu désaccord dans le compromis signé par toutes le parties prenantes sous la férule des princes de l’Eglise catholique locale.
Il faut relever le fait que le 31 décembre, c’est bien dans un peu plus d’une centaine de jours. A ce delai, la CENI réussirait-elle à organiser la présidentielle, les législatives et les provinciales comme prévu dans l’Accord du Centre-interdiocésain ? Et après, que se passerait-il ? Mystère total.

LA ENIEME CROISADE DU RASSOP
Côté " Rassemblement ", on a noté la présence, hier dans le Palais de Verre, de Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi, l’un de ses ténors influents. Ils ont publié un communiqué dans lequel ils font le plaidoyer de la doctrine actuelle du "Rassemblement" qui consiste en l’instauration d’une nouvelle Transtion après le 31 décembre prochain, mais sans l’actuel chef de l’Etat, Joseph Kabila.
Il y a aussi sur place à New-York de grosses pointures d’une autre structure, politisée à outrance, mais se réclamant de la Société civile. Très influente dans la Communauté internationale où elle mène un lobbying tous azimuts pour la tenue des élections au plus tard le 31 décembre 2017.
Il s’agit du " Manifeste du citoyen congolais " né le mois dernier à Paris. Son manifeste a été signé par plusieurs leaders de la Société civile. Son éminence grise, c’est bien le richissime Sindika Dokolo, fils du Banquier Dokolo Sanu (Banque de Kinshasa) et gendre du Président Dos Santos. Proche de Moïse Katumbi Chapwe, il tient à faire entendre sa voix à New-York. On le voit, tout le puissant gotha a pris ses quartiers à New-York dans le voisinage du Palais de Verre pour influencer les décisions de la Communauté internationale sur la crise politique en RDC.
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