La Mission d’observation electorale de la synergie des missions d’observation citoyenne du cadre permanent pour les elections (MOE-SYMOCEL) réclame les élections en RDC. Elle invite ainsi la CENI à publier, dans les plus brefs délais, un chronogramme détaillé et clair des opérations en cours et à venir, conformément aux textes en vigueur.

Au cours dune conference de presse animee hier lundi 11 septembre, les animateurs de cette mission ont estimé que la publication du calendrier électoral vise a lever les incertitudes ambiantes sur la tenue des élections devant mettre fin à la crise de légitimité institutionnelle que connaît la RDC.
Pour la MOE-SYMOCEL, le chronogramme de nombreuses étapes techniques et administratives n’est toujours pas précisé par la CENI, pendant que les opérations de collecte des données physiques des électeurs se poursuivent encore sans que l’on puisse en déterminer le terme.
Cette incertitude, notent les responsables de cette mission, pourrait poser le risque majeur de placer la planification de la CENI hors de la maîtrise des contraintes du cadre juridique.
La MOE-SYNOCEL tient, à ce propos, à souligner que le non-respect des délais légaux amenuise les chances de tenir l’élection présidentielle à la date indiquée par l’Accord de la Saint Sylvestre.

ALERTE
La Mission attire l’attention de la Centrale électorale et de toutes les parties prenantes au processus électoral sur les dates et étapes critiques posées par les textes en vigueur, dans la perspective de la tenue du scrutin présidentiel "au plus tard en décembre 2017", comme le souligne l’Accord politique du 31 décembre 2016. Pour la MOE-SYMOCEL, « l’Accord de la Saint Sylvestre demeure à ce jour le seul cadre consensuel devant conduire la RDC à des élections crédibles et apaisées ».
Les promoteurs de la mission saluent la prise en compte du vote des Congolais vivant à l’étranger. Mais ils se demandent quels Congolais de l’étranger devraient être concernés par cette disposition nouvelle. « Comment et quand cette opération devrait être conduite ? », s’interrogent-ils.
« De telles questions auraient dû, à ce jour, être analysées et tranchées définitivement par la CENI et les acteurs autorisés du jeu politique et électoral en vue de gagner en temps »,lâchent les responsables de la mission.

INTERPELLATION
L’ONG se réjouit, a priori, du souci de la Centrale électorale d’intégrer les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) à toutes les étapes du cycle électoral en RDC, en vue de le moderniser, de le professionnaliser et d’en renforcer l’intégrité.
Elle s’interroge, cependant, sur l’opportunité d’une telle option dans le contexte actuel du processus électoral et déplore en même temps le fait, que le choix stratégique d’instituer un vote électronique dans le dispositif technique des élections n’ait pas fait l’objet de concertation et accord préalables entre les différents acteurs politiques et électoraux.
La MOE-SYMOCEL note, par ailleurs, qu’une telle option, qui s’apparente à un changement des règles en cours de jeu, est rendue publique en dehors de tout formalisme indiqué en la matière et sans que la CENI n’ait informé l’opinion sur l’opportunité d’une telle institution dans le contexte sociopolitique et économique actuel.
Par conséquent, la MOE-SYMOCEL invite la CENI à maintenir le statu quo, le temps de faire, pour l’avenir, une évaluation approfondie des risques et incidences politiques, économiques et techniques, ainsi que des mesures de contingence liées à un vote électronique. Rachidi MABANDU
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