Sur arrêté du ministre de l’Environnement et développement durable, un comité préparatoire a été mis en place pour organiser la participation de la RDC à la 23ème Conférence des parties (COP23) à Bonn, en Allemagne. Une équipe composée de 100 personnes issues de diverses organisations, dont la société civile et le secteur privé sont à pied d’œuvre pour une participation réussie de la RDC à cette rencontre. Tirant ainsi les leçons du passé où la représentation congolaise dans les grandes messes climatiques internationales était déstructurée.

C’est ce qu’a révélé à la presse, le négociateur senior de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, Tosi Mpanu Mpanu. Il a, par ailleurs, indiqué que parmi les 100 membres qui constituent cette réflexion, il ya une structure (TASK-FORCE) qui a pour missions de répondre au besoin manifesté lors des COP, de renforcer l’équipe des négociateurs et de coordonner la logistique, la communication et l’action diplomatique.
Le potentiel forestier immense dont regorge la RDC, place le pays à la tête des organisations régionales et internationales sectorielles. C’est le cas de la coalition de 52 pays (Rainforest coalition) dont la RDC assure la présidence pour deux ans, a fait savoir le négociateur senior, qui en est également le président.
En outre, le potentiel forestier immense du pays, le plébiscite à la tête des organisations régionales et internationales sectorielles.

APPEL AU CIVISME ECOLOGIQUE
"C’est une opportunité et un gage de confiance engrangée grâce aux visions rectilignes du pays, notamment dans le cadre du programme de réduction des effets dus à la déforestation et à la dégradation REDD+. Le pays s’apprête dans ce cadre précis à déposer une requête ambitieuse de 200 à 300 millions de dollars pour que le fonds vert finance l’action de lutte contre la déforestation", a-t-il soutenu.
Au cours de cette annonce, l’orateur a souligné que 75% des émissions de gaz à effet de serre proviennent essentiellement de la déforestation, des pratiques d’agriculture sur brulis et des besoins en énergie. Tout effort qui viserait à produire de l’énergie participe, à l’inverse à la création des richesses et à la réduction de la pauvreté.
Il a profité de l’occasion pour lancer un appel au civisme écologique ou environnemental. Il s’agit, en outre, d’adopter la pratique du tri des déchets ménagers et à tourner le dos à cette conception de l’État qui fait tout. Ceci épargnerait la ville de l’insalubrité dans lequel elle tend à se renfermer.
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