L’admission de la RDC au Conseil des Nations-Unies des droits de l’homme enchante la famille politique du Chef de l’Etat qui affirme devoir cette victoire diplomatique à l’action du président de la République, Joseph Kabila. Le porte-parole de la Majorité présidentielle, André-Alain Atundu, l’a dit au cours d’une conférence de presse tenue vendredi 20 octobre à Kinshasa.

« L’élection de la République Démocratique du Congo au Comité des droits de l’homme des Nations Unies, outre qu’elle remplit tout congolais d’une joie légitime, est la preuve indubitable que, grâce à l’action diplomatique et à la détermination politique du président Kabila, la République Démocratique du Congo est devenue non seulement un pays fréquentable mais aussi un Etat fiable aux yeux de l’Afrique et du Monde », affirme André -Alain Atundu.
Cependant au-delà de ce plébiscite du Raïs, la famille politique du chef de l’Etat a bien conscience du rôle de premier plan que doit jouer la RDC en faveur des droits de l’homme pour améliorer le sort des citoyens dans tous les États membres de l’ONU.
A l’occasion, la MP en a appelé au bon sens de ceux des Congolais qui cherchent l’onction à l’étranger plutôt que dans leur propre pays. « En tout état de cause, la Majorité présidentielle en appelle à un sursaut de conscience patriotique dans le chef des enfants prodigues et radicalisés qui, égarés, sillonnent le monde vendant leur pays au plus offrant pour assouvir leur fringale du pouvoir, sans respect aucun des principes démocratiques dans la course et la conquête du pouvoir. »
Au regard de toutes les exigences de la défense de la patrie, la MP « encourage le président Kabila et tous ceux qui partagent avec lui la passion du Congo, à être toujours présents sur les théâtres d’opération où se jouent la souveraineté de notre peuple, l’intégrité de notre territoire et la dignité de nos populations. »
Didier KEBONGO

POINT DE PRESSE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE
Mesdames, Messieurs de la Presse,
Je me sens heureux de vous accueillir et de vous souhaiter la bienvenue à ce point de presse de la Majorité Présidentielle.
Je suis d’autant plus heureux que cette rencontre se tient sous de bons auspices au regard de l’actualité de ces derniers jours.
Mesdames, Messieurs,
L’élection de la République Démocratique du Congo au comité des droits de l’Homme des Nations Unies, outre qu’elle remplit tout congolais d’une joie légitime, est la preuve indubitable que, grâce à l’action diplomatique et à la détermination politique du Président KABILA, la République Démocratique du Congo est devenue non seulement un pays fréquentable mais aussi un Etat fiable aux yeux de l’Afrique et du Monde.
Par ailleurs, cette élection constitue une victoire éclatante de la conscience africaine des Etats du continent sur les forces, tant internes qu’externes, hostiles au développement des Etats d’Afrique et qui tentent à travers leurs discours à la fois négationnistes et misérabilistes d’empêcher aux Etats africains de jouer pleinement leur rôle dans le concert des Nations.
Elle constitue enfin un bel hommage rendu aux luttes épiques menées de façon assidue par un Homme décidé, contre vents et marées, à rendre leur dignité aux institutions de l’Etat etvaux citoyens de la République.
Grâce à Lui, aujourd’hui, la République Démocratique du Congo n’est plus la capitale du viol, les FARDC ne comptent plus parmi les Armées coupables d’enrôler les enfants dans leurs rangs, l’impunité se réduit inexorablement dans notre société comme une peau de chagrin.
II reste néanmoins que ce positionnement met la République Démocratique Congo en lère ligne de la lutte en faveur des droits de l’homme pour améliorer la situation des citoyens dans tous les Etats membres des Nations Unies.
Il appartient à l’ensemble du Peuple Congolais de relever ce défi immense. L’occasion est ainsi donnée aux enfants prodigues de la classe politique de rejoindre l’effort national pour améliorer la situation des droits de l’Homme non seulement au Congo mais aussi dans le reste du monde.

Mesdames, Messieurs,
Sous le coup de boutoir de certains enfants égarés, utilisés à dessein ou s’offrant allègrement comme boutefeu, l’impression était répandue qu’après le retrait du G7 et de son allié de Limete, l’accord du 31 décembre 2016 n’était plus d’application et était mort dans l’indifférence au cimetière des Accords politiques sans lendemain.
Par la tenue solennelle de cette 2ème réunion tripartite, preuve est ainsi faite qu’il n’en est rien.
En effet, conformément aux pertinentes dispositions dudit Accord, " le Gouvernement de la République est dirigé par le Premier Ministre présenté par l’opposition politique non signataire de l’Accord du 18 octobre 2016/Rassemblement et nommé par le Président de la République conformément à l’article 78 de la Constitution " avec comme mission prioritaire d’œuvrer pour l’organisation des élections crédibles, transparentes et apaisées dans le délai convenu.
La mise sur pied du comité national du suivi de l’Accord et du processus électoral, CNSA - présidé par le Président du Comité de sages de l’opposition/Rassemblement a clôturé le processus de la mise en œuvre intégrale de l’Accord du 31 décembre 2016 avec le concours apprécié du Président KABILA dans son rôle de garant de la Constitution et du bon fonctionnement des institutions.
Aux dires de toutes les bonnes volontés et de tous les acteurs de bonne foi, aussi bien nationaux qu’internationaux, la décrispation connaît une réalisation plus que satisfaisante. Tous les cas présentés par l’U.E., la CENCO et les USA ont finalement été résolus.
Tout le tintamarre fait au tour de quelques cas dits emblématiques, concernant des personnalités à la moralité douteuse n’est que surenchère politique.
La survie de notre Etat, en tant que communauté responsable de son propre destin, dépend de la capacité des Congolais à défendre les valeurs qui fondent notre nation : les Droits de l’Homme, la dignité de la femme, la propriété privée, la moralité de la vie publique et la liberté etc.
Mesdames, Messieurs,
Une sanction est en principe une décision émanant d’une autorité ou morale.
Sur le plan International, une sanction est une décision émanant de la haute hiérarchie d’une organisation dont on est membre, généralement il s’agit des Assemblées Générales, ou une conséquence de la rupture d’un contrat synallagmatique.
En politique internationale cependant, la sanction émane aussi d’un Etat fort ou réputé tel contre lequel l’Etat victime n’a pas de moyen de réplique pertinente. Et souvent, la réciprocité de rigueur en pareil cas n’a pas d’impact et peut même aggraver le cas selon l’intransigeance de l’Etat décideur.
Dans ce contexte, il est intéressant de déterminer le fondement d’une telle sanction dont est victime la République Démocratique du Congo à travers certaines personnalités cibles.
La sanction dite ciblée émanant d’un Etat est une pression à la fois morale et politique faite à un autre Etat pour qu’il abandonne certaines valeurs fondatrices comme la dignité et la souveraineté.
Puisque les relations entre les Etats sont fondamentalement fonction des intérêts, les sanctions ciblées visent donc logiquement davantage la sauvegarde des intérêts d’un Etat, loin des préoccupations philosophiques sur la défense d’une valeur morale ou sur le respect d’un contrat synallagmatique.
Ainsi ceux qui sont victimes de telles sanctions sont en réalité tombés sur le champ d’honneur de la défense de la Patrie. Tandis que ceux qui conspirent avec les puissances étrangères ne sont en réalité que des Ganelon qui ne méritent aucune considération de la Patrie. Leur place est dans un endroit plutôt austère, loin des salons qu’ils fréquentent d’habitude pour réaliser leur sale besogne.
Il ne viendrait à aucun état digne de ce nom l’idée de citer à l’ordre de la Nation un général ou une autorité quelconque
de l’Etat qui a abandonné sa mission ou qui a renoncé à son devoir par crainte de représailles au détriment des intérêts de l’Etat : combien de généraux des grandes puissances n’ont-ils pas été relevés de leurs fonctions pour avoir mis en cause la politique ou la stratégie présidentielle.
En tout état de cause, la Majorité Présidentielle en appelle donc à un sursaut de conscience patriotique dans le chef des enfants prodigues et radicalisés qui, égarés, sillonnent le monde vendant leur pays au plus intéressé pour assouvir leur fringale du pouvoir, sans respect aucun des principes démocratiques dans la course et la conquête du pouvoir.
Bref, celles de nos Autorités militaires ou civiles frappées de ces sanctions sont en réalité des martyrs de la souveraineté nationale. Elles méritent respect et considération de l’ensemble de la Nation.
Enfin, au regard de toutes les exigences de la défense de la Patrie, la Majorité Présidentielle encourage le Président KABILA et tous ceux qui partagent avec Lui la passion du Congo, à être toujours présents sur les théâtres d’opération où se jouent la souveraineté de notre peuple, l’intégrité de notre territoire et la dignité de nos populations.
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