Quelques jours après la proposition du président de la CENI, Corneille Nangaa, sollicitant 504 jours après la fin du processus d’enrôlement sur toute l’étendue du territoire pour organiser les élections, la Monusco a réagi. "Nous attendons la publication d’un calendrier réaliste assorti d’un budget", a déclaré hier mercredi 18 octobre la porte-parole de la mission onusienne, Florence Marshall. Selon elle, ce calendrier permettra à son institution de "faire une évaluation" pour voir dans quelle mesure la Monusco peut apporter son soutien.

La porte-parole de la mission onusienne estime que ce calendrier doit respecter l’Accord-cadre du 31 décembre 2016 et doit avoir une forte adhésion des parties prenantes.
Concernant les stratégies à mettre en place au cas où l’Accord de la saint Sylvestre n’est pas respecté en décembre prochain, Florence Marshall a réaffirmé l’esprit du consensus qui a prévalu à la signature du protocole d’Accord du 31 décembre de l’année passée pour décanter la situation.
Par ailleurs, la mission onusienne reste déterminée à tout mettre en œuvre pour que son mandat, celui de protéger la population soit respecté et à mettre hors d’état de nuire tous les groupes armés qui sèment la terreur à l’Est du pays, a répondu Florence Marshall à la question sur les massacres de Béni.
Au sujet de l’élection de la RDC au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, la porte parole ai de la MONUSCO a déclaré que son institution n’a pas mandat de commenter cette élection.
Pour Florence Marshall, la mission onusienne en RDC poursuivra sa mission de monitoring des violations des droits de l’homme sur terrain et rendra public comme d’habitude son rapport. Elle a en plus rappelé le mandat de cette institution de la paix, celle de protéger la population congolaise.
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