Le président du Rassemblement des Forces politiques et sociales acquises au changement, aile Limete, va s’adresser ce mercredi 25 octobre, aux militants et sympathisants des partis politiques membres de leur plateforme à Lubumbashi, capitale provinciale du Haut-Katanga. L’annonce a été faite par le porte-parole de l’UDPS, Augustin Kabuya, qui a contacté le journal Forum des As, tard dans la soirée d’hier mardi. "Félix Tshisekedi fera tout de son mieux pour communier aujourd’hui avec la base du Rassemblement à Lubumbashi", dit-il.

Selon la même source, le retour de Fatshi à Kinshasa est prévu pour demain jeudi. "Notre président doit vite rentrer dans la capitale pour rencontrer Mme Nikki Haley, ambassadrice des Etats-Unis aux Nations Unies et Envoyée spéciale du président Donald Trump en RD Congo", renchérit Augustin Kabuya. Il invite ainsi la base de Kinshasa à se mobiliser pour réserver un accueil mérité à Tshisekedi junior, lors de son retour demain de Lubumbashi.

"FELIX TSHISEKEDI EST LIBRE DE FAIRE SES ACTIVITES POLITIQUES. MAIS… "

Le meeting populaire du leader du RASSOP aujourd’hui dans la capitale provinciale du Haut-Katanga, au cas où il serait effectif, intervient après le rendez-vous manqué d’hier mardi. Ainsi qu’on le sait, Félix TshilomboTshisekedi, fils de son père, n’a plus finalement communié hier mardi 24 octobre, avec les militants du Haut-Katanga à Lubumbashi. Son meeting populaire prévu le même jour, n’a pas été autorisé par les autorités politico-administratives locales. Ces dernières jouant sur la prévention, ont dû recourir au service des éléments de la Police nationale congolaise (PNC) pour veiller au maintien de l’ordre public.



Dans l’opinion, la présence des hommes en Kaki bleu foncé dans certains endroits névralgiques de la capitale de l’ex-province cuprifère du pays, a été mal accueillie. En l’absence d’une information fiable, les militants et les sympathisants des partis politiques membres du Rassop, ont tout de suite accusé la Police d’avoir empêché le rassemblement annoncé de leur leader. Ce que dément la Police, brandissant ainsi sa mission régalienne de veiller à la sécurité des personnes et celle de leurs biens.




La Police de la ville de Lubumbashi, est donc accusée, non seulement de faire obstruction à la tenue du meeting du Rassop à Lubumbashi, mais aussi, d’avoir empêché les militants et sympathisants du Rassemblement d’accueillir lundi 23 octobre, leur président Felix Tshisekedi, à son arrivée dans la capitale économique de la RD Congo, au Sud-est de l’immense territoire du pays. Face à toutes ces diatribes contre la Police du Haut-Katanga, son porte-parole n’entend pas avaler la couleuvre.

"Les forces de l’ordre ont pour rôle de protéger la population et ses biens partout, et dans n’importe quelle circonstance. Elle exécute les décisions prises par l’autorité politico-administrative", explique le capitaine Charles Espéranto Bin Luamba, porte-voix de la PNC Lubumbashi, cité hier par Radio Okapi. Ce même officier de la Police de Lubumbashi précise par ailleurs, qu’il n’appartient pas aux Forces de l’ordre de valider la requête de tout opérateur politique ou de n’importe quel acteur de la Société qui voudrait bien organiser une manifestation publique.

"Félix Tshisekedi est libre de faire ses activités politiques. Mais il y a des conditions. Si la manifestation n’est pas autorisée par l’autorité politico-administrative, la Police va l’empêcher. La Police n’autorise pas la manifestation, c’est l’autorité politico-administrative", explique sans équivoque, le capitaine Charles Esperanto Bin Luamba, porte-parole de la police au Haut-Katanga, précisant que cette dernière a fait usage de la bombe à gaz lacrymogène pour disperser tout attroupement dans certains endroits ciblés de la ville de Lubumbashi.

Cependant, dans les milieux du Rassemblement, précisément dans ceux de l’Udps, rien ne peut expliquer l’attitude des autorités politico-administratives du Haut-Katanga, pour empêcher le rassemblement populaire initié par leur leader à Lubumbashi. "C’est de la tyrannie ! Le régime d’autorisation préalable des manifestations publiques est l’un des tristes héritages de la dictature "mobutienne" et qui appartient à l’histoire.

La Constitution du 18 février 2006 en vigueur en RD Congo a plutôt instauré le régime d’information préalable. C’est-a-dire que quiconque voudrait bien organiser une manif populaire, n’a plus besoin de l’autorisation préalable de l’autorité politico-administrative de sa juridiction. Il l’en informe seulement, en vue de prendre toutes les dispositions sécuritaires nécessaires. Pas plus", soutiennent les inconditionnels du RASSOP.




L’ambiance à l’arrivée deTshisekedi junior, lundi dernier à Lubumbashi, a eu l’onde de choc dans l’opinion. Les friands de l’électrochoc ont ainsi trouvé l’occasion de jouer au pipeau de la sensation. Avant même que Félix Tshisekedi ne foule le sol lushois, certaines personnes, à partir de Kinshasa, avaient leur " story-board ". Nombreux sont ceux ont donné l’impression de connaitre à l’avance, ce qui allait se passer effectivement le lundi dernier. Que s’était-il passé exactement à l’arrivée de Fatshi lundi 23 octobre à Lubumbashi ?

"On a protégé et sécurisé M. Félix TshilomboTshisekedi dès son arrivée à l’aéroport international de la Loano jusqu’au point de chute, la résidence de Kyungu Wa Kumwanza. Mais sur la route, nous avions constaté qu’il y avait quelques individus qui ont voulu jeté des projectiles au cortège et d’autres qui voulaient s’attaquer à lui, atteindre sa personne physique. La Police a fait usage de gaz lacrymogène. Il y avait des arrestations. Dans la foule, quand vous avez des gens qui posent des actes contraires à la loi, la Police doit les prendre. Après le tri, on a libéré tous ces gens ", renseigne la radio onusienne qui rapporte les propos du porte-parole de la PNC au Haut-Katanga.
Grevisse Kabrel
Forum des As / MCN, via mediacongo.net
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