Décembre approche à pas de géant. Déjà, le mois d’octobre s’égraine au gré des jours. Cependant, aucune perspective réelle d’une quelconque tenue des élections n’est perceptible. Raison ? L’absence, jusqu’ici, d’un calendrier électoral. Il faut le dire, l’organisation des élections avant le 31 décembre 2017 comme voulu par l’Accord de la Saint Sylvestre commence, à présent, à être admise comme intenable. Et, désormais, c’est l’après qui pose plus problème. D’où, y a-t-il nécessité, pour certains observateurs, qu’un chronogramme soit clairement établi par la CENI pour un apaisement même partiel des esprits. Que cela soit échelonné avant le 31 décembre ou au-delà, l’impérieuse obligation d’un calendrier se fait ressentir partout quoique les surenchères politiques se multiplient, aussi, de partout. Cela, quant au cap que devra prendre le pays dès le 1er janvier 2018. Aux yeux de certaines structures à l’instar de la CASE, Nangaa et sa suite doivent publier un chronogramme puis les politiques devront ouvrir des discussions sur ce dernier afin de trouver un nouveau consensus sur base duquel le pays va se trouver engager jusqu’à ce que le train des élections arrive à la gare indiquée. Si la MP n’a, pour le moment, pas donné des positions sur ce sujet, il faut dire qu’à l’Opposition, précisément au Rassop/Limete, les choses sont plus que claires. Pas de troisième dialogue avec le régime sur une seconde rallonge. Le compromis signé le 31 décembre 2016 au Centre Interdiocésain a une date d’expiration : ce 31 décembre 2017. Ainsi, à leurs yeux, cette borne dépassée, le Président en place et toutes les institutions perdent-ils d’office leur légitimité tirée de cette feuille de route soutenue même par une résolution onusienne. Ce faisant, pour Félix Tshisekedi, Pierre Lumbi et d’autres sociétaires du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, il faut une mise en place d’une transition sans le Président Kabila pour organiser des élections dans les six mois. Niet ! S’écrient les communicateurs de la mouvance. Certains d’entre eux demandent, à qui veut les entendre, d’où sera tirée la légitimité de cette mesure drastique car, l’arrêt de la Cour Constitutionnelle, la plus haute du pays, sur la vacance au sommet de l’Etat, est, plus que jamais, toujours de rigueur. Devoir de mémoire oblige, à l’approche de fin 2016, la Cour Constitutionnelle interprétant l’article 70 de la Constitution, face à la perspective d’une non-organisation des élections en décembre de la même année, avait rendue son verdict : ‘’le Président en place reste en fonction jusqu’à l’installation effective d’un nouveau président élue ‘’. Donc, selon eux, pas d’élection égale à pas de nouveau Président, pas de récusation de l’actuelle. Mais, jusqu’à quand cette situation perdurera ? S’interroge-t-on tant dans les coins de rue que les salons ouatés. Autant avouer que les contradictions sur ce sujet ont encore de l’avenir. A tout dire, la scène politique Rd Congolaise bien scrutée, l’avant, le pendant et l’après 31 décembre, la dead-line, de l’année en cours sont recouverts d’un épais nuage d’incertitude. Tout le monde navigue à vue face à tous les enjeux et dangers. Que réserve l’avenir ? Mystère…
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