La mise en application du compromis de la Saint Sylvestre demeure à ce jour l’unique voie de sortie de crise au Congo-Kinshasa. La classe politique congolaise attache une importance capitale au prescrit de cet Accord. Et, la Monusco reste strict sur la mise en application de l’Accord selon son esprit et sa lettre, a expliqué Florence Marshal, porte-parole de la Mission des Nations Unies en RDC. Elle l’a soutenu au cours du point de presse hebdomadaire de la mission onusienne tenue ce mercredi 4 octobre 2017, à Gombe. Conformément à son mandat reçu du Conseil de Sécurité, la Monusco se dit toujours prête à accompagner la CENI dans sa tâche d’amener à terme le processus électoral. Mais, comme plusieurs partenaires multilatéraux, elle attend toujours la publication d’un calendrier électoral. Selon la Monusco, il y a encore assez de temps pour une mise en œuvre effective de l’Accord. Tout, de la sorte, n’est question que de volonté politique. Une éventuelle publication du calendrier électorale serait un grand pas vers une mise en application effective du compromis des discussions directes menées par la CENCO. Cependant, en calculant le temps qui reste, la réalité sur le terrain ne semble pas convaincre le commun des mortels sur une éventuelle tenue même d’une seule élection à la fin cette année. Pour rappel, le rapporteur de la CENI, Jean-Pierre Kalamba, a déclaré, il ya quelque jours passé, qu’‘’au nom du principe d’équité, chaque province a 90 jours d’enrôlement’’ c’est-à-dire que l’enrôlement dans la province du Kasaï prendra au nom de dudit principe le même nombre de mois comme il en a été pour les autres provinces de la RDC. En restant sur cette orientation, il paraît impossible de tenir une élection en décembre 2017 comme le préconise l’organisation des Nations Unies et le veulent plusieurs forces politico-sociales. En outre, l’organisation des élections comme prédit à la fin de cette année dans l’Accord de la Saint Sylvestre est butée à des multiples difficultés, l’absence d’un calendrier omis. Il y a notamment, absence de diverses lois importantes qui concourent à l’organisation des élections. Ces dernières doivent être revisitées ou même élaborée par des instances habilitées à la matière. Il s’agit précisément des deux chambres du Parlement. Pour rappel, au cours des 10 mois passés sur les 12 prévus dans l’accord, aucune loi essentielle n’a été apprêtée. Par ailleurs, pour pouvoir terminer la loi sur la répartition des sièges, il faut que l’enrôlement prenne fin mais ce dernier cours jusqu’à au moins de janvier 2018 alors que la session parlementaire actuelle se termine ce 15 décembre et que le prochain ne s’ouvre que le 15 juin prochain. La problématique des élections est toute entière au pays. Pourtant, la Monusco et d’autres partenaires souhaitent que le train des élections arrive, enfin, et au plus tôt, à la gare.
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