*C’est un avis motivé qu’il avance, ici, pour couper l’herbe sous les pieds de tous ceux qui prophétisent, à tue-tête, l’apocalypse, au-delà du 31 décembre 2017. Non ! Le pays continuera à exister. Les institutions actuelles seront toujours là et fonctionneront normalement, au nom du principe sacro-saint de la continuité des services publics. Le vide juridique tant prôné, relève simplement d’une vue d’esprit que nul ne saurait justifier, au regard des prescrits de la Constitution et de tous les Accords signés aussi bien à la Cité de l’Union Africaine, sur les hauteurs de Mont Ngaliema, ou au Centre Interdiocésain, sous la barbe des Evêques, à la Gombe. Zihindula Mulegwa, Directeur du Centre d’Etudes Politiques et Stratégiques, CEPOST en sigle, n’est pas formellement d’accord avec l’idée d’un saut dans le vide, d’une marche à reculons pour la RD. Congo. Certes, il est évident qu’il n’y aura plus d’élections d’ici décembre 2017. Mais, que faudra-t-il faire ? Pendre toute la classe politique et la jeter au feu ? Doit-on érafler la RD. Congo sur la carte de l’Afrique ou du monde ? Est-il important de détruire les biens meubles et immeubles de la CENI ? Fau-il aller saccager les sièges des institutions, tels que le gouvernement, le parlement, le CNSA ou le Palais de la Nation ? Rien de tout cela. Zihindula Mulegwa, citoyen épris de paix, analyste resté, depuis plusieurs années dans la réserve de la République, dirigeant d’une importante Ong spécialisée dans l’étude approfondie des questions et situations politiques, dit, tout haut, que rien de tout cela ne pourrait faire avancer les choses, ni promouvoir la paix en RD. Congo. Si les élections n’ont pas été organisées dans les délais prévus, il renvoie tout le monde à l’Accord de la Saint Sylvestre et à la Constitution. A y voir de près, il n’y a aucune disposition qui dit que s’il n’y a pas d’élections d’ici fin décembre 2017, que l’on institue une transition sans Kabila. Par contre, dans l’Accord, il est clairement dit que l’actuel Président, Joseph Kabila Kabange, reste en place jusqu’à l’installation effective de son successeur élu. Du reste, le processus électoral est, à son avis, très avancé. Plus de 42 millions d’électeurs ont été déjà enrôlés. D’autres sont en voie de l’être dans l’espace Grand Kasaï. La CENI publiera le fichier électeur. Puis, après l’évaluation tripartite ‘’CENI-CNSA-Gouvernement’’, un calendrier sera publié. Pourquoi, dès lors, se surchauffer les esprits jusqu’au point de penser qu’après le 31 décembre 2017, tout va s’arrêter. Et que plus rien, ne saurait résister. Zihindula pense qu’une telle idée plongerait inutilement le pays dans une jungle aux conséquences transversales. Voilà pourquoi, craignant le pire, il prévient qu’il vaut mieux, dès à présent, que les acteurs politiques, tous sans la moindre distinction, qu’ils soient de la Majorité ou de l’Opposition, sont appelés à la plus grande retenue. Il leur lance également un appel à l’esprit de tolérance et du dialogue, pour préserver le acquis de tous les efforts engagés, depuis environ deux décennies.
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