Tout a commencé sur les réseaux sociaux, lorsqu’une publication postée par un internaute inconnu et difficile à identifier a révélé que Werrason a détourné une somme de 3.500.000 dollars américains alloués par le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance, UNICEF. Et d’ajouter que cette enveloppe était destinée à la construction d’un centre de rattrapage scolaire et de formation professionnelle des jeunes désœuvrés et des enfants en rupture familiale, à Kinshasa. Vrai ou faux avait-il perçu l’argent auprès de l’UNICEF qui est aussi un de ses partenaires ? La question reste sans réponse du côté de l’artiste qui se réserve encore jusque-là de s’exprimer sur ce dossier brillant.


D’après ladite publication, l’agence onusienne consacrée à la promotion de l’enfant a décidé d’ester en justice contre la star congolaise, Werrason, pour malversation et détournement d’un fonds réuni dans le but de réduire la délinquance juvénile et surtout, d’éradiquer le phénomène «Kuluna» et enfant de la rue «Schegues» dans la Capitale. L’affaire serait déjà entre les mains de la justice Suisse, à Genève où le Roi de la forêt devrait comparaître dans les jours à venir.

Sur la toile, l’authenticité de cette publication dans les réseaux a suscité beaucoup de commentaires des internautes. Les fanatiques, eux, veulent être fixés au sujet de cette affaire de 3.500.000 $US qui risque de ternir l’image de Werrason qui vient à peine d’être nommé Ambassadeur de la Croix Rouge. Vrai ou faux ? Il revient, toutefois, à l’artiste de prendre le soin d’apporter des éclairages ou des démentis sur cette question qui fait jaser.

A la recherche de la vérité, la rédaction du journal La Prospérité a dépêché, en toute urgence, son responsable de la rubrique culture et chronique musicale, à la résidence officielle de l’artiste sur l’avenue de la Paix, au quartier Ma campagne, dans la commune de Ngaliema. Professionnalisme oblige !

Il était question de rencontrer le patron de Wenge Maison Mère pour lui tirer le ver du nez et surtout d’éclairer l’opinion par rapport à la fameuse publication qui défraye la chronique sur les réseaux sociaux. Malheureusement, le chroniqueur s’est déplacé en vain. Tout simplement parce que, les policiers en détachement sur place ont refusé l’accès au journaliste.

Selon ces agents de sécurité, la star n’avait aucun rendez-vous ce jour-là avec une presse quelconque quelle que soit la raison ou l’importance du sujet.

Jusqu’à preuve du contraire, le Roi de la forêt ne s’est pas exprimé sur cette affaire qui fait jaser dans le monde des internautes au moment où il a le vent en poupe grâce à «Zenga luketo», son dernier tube sur le marché du disque.

Evidemment, le chanteur a préféré donner sa langue au chat. Or, son silence inquiète nombreux des ses fanatiques qui ont besoin de se servir de sa réaction comme argument pour mieux se défendre et sauver son image dans l’opinion tant nationale qu’internationale. Que cache-t-il, en refusant tout contact avec la presse ?

Ce qui est surprenant est que l’artiste a, par ailleurs, réagi au sujet de la traite négrière qui se passe en Libye, au lieu de parler du dossier UNICEF qui, pourtant, risque de le desservir.

«Unissons, mobilisons, sensibilisons tous les africains pour lutter contre le commerce de l’homme noir, qui est plus qu’un fléau. C’est vraiment insupportable et irrespectueux. Il est temps de dénoncer cette pratique inhumaine. Levons-nous. Notre cause est juste et noble. La dignité humaine est une valeur importante qui n’a pas des prix. Je suis prêt même s’il s’agit de lancer des messages forts, à travers la chanson, on le fera», a déclaré Werrason.

Signalons qu’ensemble avec son groupe Wenge MM, ils vont livrer une production scénique, le dimanche 26 novembre, à la Zamba playa, en leur siège des répétitions, dans la commune de Kasa-Vubu. Ce concert s’inscrit dans le cadre de la célébration de la réussite de son album «7 jours de la semaine» qui fait fureur sur terrain.

Jordache Diala
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