En marge du sommet Union Africaine- Union Européenne à Abidjan, le président français, Emmanuel Macron, a indiqué mercredi 29 novembre 2017, au cours d’un entretien exclusif Rfi-France 24, qu’il plaide pour la tenue des élections en 2018 en République Démocratique du Congo, dans le cadre prévu par la constitution.
Macron assure avoir évoqué la question avec le guinéen Alpha Condé, le président de l’Union Africaine. Pas question donc pour lui d’un troisième mandat pour le chef de l’État sortant. Il a renouvelé cette position de fermeté lors d’un entretien avec le rwandais, Paul Kagame, qui doit prendre dans quelques mois les rênes de l’UA. Mais le président a changé la forme pour faire passer ses messages. Il préfère la discrétion aux déclarations tapageuses.
« Le régime de Kinshasa doit montrer sa bonne foi et offrir toutes les garanties pour que les élections se tiennent comme fixé par la calendrier électoral publié par la commission électorale », a expliqué un diplomate français.
A l’Elysée, un haut fonctionnaire a laissé entendre que Macron va durcir le ton contre tous les présidents africains qui veulent s’éterniser au pouvoir.
Et en prenant une position nuancée dans la forme contre les crises politiques en RDC et au Togo, le président français, a redit son attachement à la démocratie.
Mais le rôle de la consolider appartient désormais plus à l’Union Africaine.
Alphonse Muderhwa

LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top