Un incendie s’est déclaré hier mercredi 1er novembre vers 3 heures du matin, dans le complexe Utex Africa, a annoncé Radio Okapi. Le bilan du sinistre fait état de pertes matérielles dont quelques départements endommagés. Charles-Antoine Bambara, chef de la communication stratégique et de la Division de l’Information publique de la MONUSCO, cité par la radio onusienne, a affirmé que les dégâts ont été importants dans les services des finances, transport et gestion des assurances.
Selon Charles-Antoine Bambara, le sinistre a été maîtrisé rapidement par les unités de lutte contre le feu de la MONUSCO. Ainsi, seuls des dégâts matériels ont été enregistrés, pas de pertes en vies humaines cependant.
C’est par précaution que le circuit électrique de l’ensemble du complexe a été coupé. Il s’agissait d’éviter la propagation de l’incendie. Ce qui explique la coupure du signal de Radio Okapi entre 3h30 et 7h30. Mais, les installations de la radio, elles, n’ont pas été touchées.
Sur place, des enquêteurs de la MONUSCO s’investissent pour élucider les causes du drame.
KINSHASA SOUS LE SIGNE INDIEN ?
L’incendie d’hier au siège de la Monusco est loin d'être un cas isolé. Ces dernières semaines, les immeubles Botour et Empire à Gombe, le Food market à Kintambo, un super marché au quartier Bon marché de la commune de Barumbu…ont également été partiellement ravagés par les flammes. Sans oublier qu’au mois de juillet dernier, alors que les élèves finalistes du secondaire attendaient les résultats de l’Examen d’Etat, un incendie avait tout dérangé. C’est exactement, dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 juillet, le siège du bureau technique de Vodacom fut touchée.
Les switches assurant la connexion furent brûlés et, cela a occasionné la coupure du réseau sur toute l’étendue de la RDC.
Le vendredi 13 octobre, la maison commerciale dénommée "Empire", au croisement des avenues Libération et Mont des arts dans la commune de la Gombe à Kinshasa, se consumait en pleine journée vers 11h30.
Les feux avaient commencé, d’après un témoin, au premier étage de l’immeuble, avant de se répandre dans les minutes qui ont suivi sur les deux autres étages. Les pompiers avaient peiné à maitriser le feu trois heures durant. Les dégâts matériels avaient été considérables.
La série a continué dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 octobre vers 23heures. L’incendie s’est déclaré au Food-Market à Kintambo. Les dégâts matériels furent encore, une fois de plus considérables. Et le 31 octobre vers 17 heures, le feu a ravagé une partie de l’immeuble Botour. Là encore, l’incendie a fini par causer d’énormes pertes. Deux maisons de vente d’ordinateurs, d’appareils téléphoniques et d’habits ont été ravagées par des flammes.
De tout ce qui précède, l’inquiétude se lit sur les visages des Kinois. Dans une mégapole où les immeubles poussent comme des champignons, le système anti-incendie se doit d’être efficace. Ces incendies en série démontrent noir sur blanc l’inefficacité de la politique de d’incendie. Ce qui ressemble à une véritable loi des séries s’arrête à la Monusco ou le Kinois doit s’attendre à la suite d’autres drames similaires…

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