Enfin, les évêques catholiques, après leur assemblée plénière cloturée vendredi 24 novembre, viennent de fixer l’opinion sur la prise de position par rapport aux enjeux politico-électorales de l’après 31 décembre. En gros, ils acceptent, même si c’est sur les bouts de lèvres, le calendrier électoral de la CENI. Toutefois, ils demandent au président Kabila d’indiquer clairement qu’il ne sera pas candidat aux élections générales prévues en décembre 2018.
Face à la presse ce lundi 27 novembre 2017, au centre interdiocésain, Marcel Utembi,le président de la CENCO, a lu le message des évêques qui demande au président Kabila de rassurer l’opinion sur son intention de ne pas se répresenter aux prochaines élections prévues en décembre 2018, que la CENCO vient d’accepter.
Au-delà de l’année prochaine, les princes de l’Eglise Catholique préviennent que le peuple ne le tolérera pas.
« Nous sommes profondément déçus de nous retrouver dans le même contexte de tensions qu’à la fin de l’année 2016. Le peuple ne tolérera pas que cela se répète en 2018.
… Nous vous appelons (Joseph Kabila ndlr) à rassurer l’opinion par une déclaration publique que vous ne serez pas candidat à votre propre succession. Nous sommes convaincus que cela contribuerait à l’apaisement des tensions politiques « , dit la CENCO dans son document.
Pour éviter que les élections décrites dans le calendrier électoral manque d’être organisées, les princes de Eglise Catholique interpellent la classe politique ainsi que le Parlement et le Gouvernement. Le Parlement, demande la CENCO, doit veiller au vote des lois. Et, le Gouvernement est appelé à publier le plan de décaissement du financement des élections. La CENI est invitée à manifester son indépendance.
Daniel Ngoie
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