Les « Bilenge ya mwinda », ces célèbres jeunes et laïcs catholiques chrétiens ont décidé de reprendre la direction de l’UFC (Union des Forces du Changement), au terme de l’assemblée générale élective tenue dernièrement à leur siège, dans la ville de Kinshasa. A cette occasion, ils ont porté leur choix sur François Gonda Ngulele Babulu pour la présidence, Augustine Ilingio Kabadi et Tshimpaka Mujinga Joëlle pour la vice-présidence. Le secrétariat général sera désormais tenu par Jean-Léon Ngbengo Mbula-Pimba et Alain Mbimba.

L’autre point fort de l’assemblée générale électorale a été la décision unanime des membres fondateurs de retirer leur parti de la plate-forme « Opposition Républicaine » chère à Léon Kengo wa Dondo. L’opinion sera fixée, dans un proche avenir, sur le nouveau regroupement politique d’appartenance de l’UFC.

Dans l’attente de la nouvelle alliance, François Ngonda et les siens ont d’ores et déjà pris position face aux enjeux politiques de l’heure, en soulignant leur rejet de toute prolongation ou négociation politique ayant pour visée le maintien au pouvoir des animateurs actuels des institutions en dehors des élections. Ils en appellent ainsi à l’application stricte de l’Accord de la Saint Sylvestre afin de permettre au souverain primaire de prendre ses responsabilités.

L’UFC rappelle à cet effet à la classe politique congolaise que selon les prescrits de ce deal politique, le Premier ministre ainsi que le président du Conseil National de Suivi de l’Accord devrait provenir du Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au Changement, dans le cadre d’une courte transition devant conduire rapidement aux élections.

En ce qui concerner l’organisation de ces dernières, les « Bilenge ya mwinda » en appellent à un contrôle parlementaire sur la gestion de la logistique et des finances de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), en vue de favoriser l’organisation des scrutins réellement transparents et apaisés.

Par ailleurs, l’UFC ne se reconnaît pas dans le calendrier électoral rendu public par la CENI le dimanche 5 novembre 2017. Enfin, ce parti politique préconise le retour du pays à 11 provinces, le découpage ayant démontré le caractère budgétivore et non viable des 15 provinces nouvelles créées. Selon ses membres, la pauvreté de la RDC ne lui permet pas de porter le lourd fardeau de 26 provincettes.

Myriam Iragi
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