La Mission d’Observation Électorale de la Synergie des Missions d’Observation citoyenne des Élections (Moe-Symocel) s’interroge sur certains points quant aux modalités du déroulement du processus électoral figurant dans le calendrier électoral publié le dimanche dernier par la CENI. «S’agissant de l’enrôlement des Congolais de l’étranger tel que repris aux points 8 et 11 du calendrier, la question se pose de savoir pourquoi la finalisation des préparatifs à cette opération intervient si tard (au 4 mars 2018) et sur deux mois, alors que les acteurs ont eu suffisamment de temps pour adresser la question. Le délai de deux mois entre la finalisation des préparatifs et le début des opérations pour durer trois mois reste tout aussi inexplicable (…) Enfin, la question de savoir si le délai de quatre-vingt-dix jours (90) jours prévus au point 11 tient compte ou non de toutes les étapes de l’enrôlement, notamment le contentieux de l’inscription des électeurs de l’étranger », explique cette structure d’observation électorale dans une déclaration publiée le 7 novembre 2017. La Moe-Symocel salue la prise en compte de l’audit du fichier électoral dans le calendrier électoral. Elle s’interroge néanmoins sur la pertinence de cette opération au stade où elle intervient. « Qu’est-ce qui est prévu de faire lorsque cette opération aura révélé les imperfections du fichier audité ? », s’interroge la structure. Quant aux élections directes combinées telles que prévues notamment au point 9 du calendrier, La Moe-Symocel pose le caractère provisoire des listes à ce stade alors qu’elles auront fait l’objet de contentieux. « Par ailleurs, où situe-t-on le contentieux de trente jours prévus aux articles 6 de la loi électorale et 21 des mesures d’applications », ajoute la structure, promettant de publier dans les prochains jours une analyse approfondie du calendrier électoral. La Moe-Symocel bénéficie de l’assistance technique du Projet de renforcement de l’observation citoyenne des élections au Congo (PROCEC), mis en œuvre par Electoral Institute for Sustainable Democracy in Africa (EISA) et Democracy Reporting International (DRI) avec l’appui financier de l’Union Européenne (UE).
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