La loi électorale attend sa promulgation par le chef de l’Etat. Ce, après son adoption par la plénière de la Représentation nationale de vendredi 15 décembre peu avant minuit. Les députés nationaux ont donné feu vert au projet de loi portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales révisée. Sur 376 élus nationaux dans la salle, 357 ont voté pour, 8 contre et 11 se sont abstenus. D’ores et déjà, ce texte de loi ouvre la voie aux préparatifs des élections prévues selon le calendrier de la CENI le 23 décembre 2018. Le projet de loi révisée est voté en des termes divergents après un débat houleux à la Commission mixte paritaire qui n’a pas pu harmoniser les vues du Sénat et de l’Assemblée nationale, concernant les innovations contenues dans cette loi. Après plusieurs heures de discussions, la Chambre basse ayant la préséance de décisions, a appliqué l’article 135 de la Constitution, maintenant ainsi le seuil de représentativité à 1% au niveau national, contrairement au Sénat qui avait voté pour le seuil à de 1% au niveau des circonscriptions électorales et 1000 USD de caution pour les législatives. Cependant, le document final est resté muet sur la machine à voter. NECESSITE D’UNE SESSION EXTRAORDINAIRE Dans son bref mot de clôture de cette session essentiellement budgétaire, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku a salué les élus nationaux pour le travail abattu. « Pendant cette session, ils ont voté la loi portant reddition des comptes 2016 avant de voter le projet de loi des finances 2018 chiffré à 5 milliards de dollars dont 500 millions pour le financement des opérations électorales. Ce, après avoir fait des observations sans équivoque au Gouvernement », a-t-il souligné. A ce sujet, les députés nationaux ont interpellé le Premier ministre à cause du retard constaté dans le dépôt du projet de loi des finances 2018. « Nous espérons que cela constitue une leçon pour le Gouvernement concernant les prochains exercices budgétaires », a souligné le speaker de la chambre basse. Hormis la loi électorale, la représentation nationale a voté la loi portant organisation et fonctionnement du Conseil national de suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre. Aubin Minaku a rappelé qu’au cours de cette session de septembre, le bureau était saisi par le Chef de l’Etat qui a exhorté l’Assemblée nationale à inscrire parmi les priorités, les lois importantes pour la République. Notamment les projets de loi concernant l’amélioration du climat des affaires, la mobilisation des recettes et le processus électoral. « Il n’est pas exclu et cela dépend des prérogatives du Président de la République que nous puissions être saisis pour une brève session extraordinaire afin de vider le projet de révision du Code minier qui est une loi importante pour la mobilisation des recettes », a conclu Aubin Minaku.
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