C’est vrai, l’opposition congolaise a failli à sa mission et déçu. Mais, il est une vérité historique incontestable : en Afrique, les changements politiques radicaux n’interviennent que là où les forces de l’ordre et de sécurité y souscrivent et s’y impliquent.





Quelles que soient les qualités et la détermination d’une opposition, tant que le peuple n’a pas une conscience aiguë de sa condition mosérable ni atteint le seuil critique de la révolte, la lutte de libération a très peu de chance de réussir. Défi à relever pour le Rassop.




On me dit souvent que les Congolais vivent au jour le jour. C’est les pénaliser que d’organiser des journées villes mortes et des marches. Pourquoi vivent-ils au jour le jour? Est-il possible d’en finir avec la misère sans changer des dirigeants et des politiques?




Des compatriotes me demandent ce que rapportent villes mortes et marches réprimées par l’armée et la police. Je leur réponds: sauf à recourir à la lutte armée, la victoire d’une lutte démocratique contre la dictature est dans la détermination et la patience.




Entre les journées villes mortes et la résignation ainsi que l’indifférence face à la restauration de la dictature en RDC, je choisirai les journées villes mortes ne fût ce que pour marquer ma désapprobation et ma révolte.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top