Le projet de loi portant code minier était adopté à la chambre basse du parlement. Lors de l’examen du rapport de la commission mixte qui avait la mission de l’a améliorée, le député national Alain Lubamba a constaté que ce texte de loi ne prend pas en compte les enjeux économiques internationaux de l’heure ou mieux le changement de paradigme industriel en cours.

Cet élu de Kabinda regrette le fait que ces collègues députés et les experts nationaux ont refusé de saisir l’occasion de privilégier l’entrée des Congolais dans le capital des projets miniers à venir afin de créer ses propres filles et fils millionnaires qui deviendront aussi des acteurs majeurs de la vie économique du pays.
S’exprimant pendant l’examen de ce texte de loi à l’Assemblée nationale, ce digne fils de la république a prié ces collègues d’insérer dans ce code une disposition qui exige la participation des congolais à 20% au capital, même préfinancé par les partenaires et compensée par une partie des dividendes ou payée à tempérament.
D’après lui, cette innovation va permettra non seulement de promouvoir significativement l’émergence de grands hommes d’affaires congolais mais aussi d’avoir dans ces entreprises des nationaux en position capable d’influencer sur les décisions en faveur des intérêts des communautés locales qui accueillent ses investissements.
Cet élu du peuple est d’avis que laisser des congolais uniquement au niveau d’administrateurs ou employeurs ne leur permettront pas d’influencer avec un discours soit-Il patriotique les pratiques des investisseurs capitalistes.
En effet, a-t-il indiqué, le code minier doit offrir aux congolais le droit de minorité de blocage dans ces entreprises minières. Cela, a fait remarquer Alain Lubamba, « nous évitera à titre illustratif, dans le cadre de la RSE des taudis qu’on construit aux autochtones comme dispensaires ou écoles dans les territoires qui accueillent ces investissements ».
Selon lui, ce projet ne devrait pas être voté tant qu’il ne donne pas l’opportunité aux congolais capables d’entrer dans l’actionnariat de grandes entreprises minières pas seulement le capital des comptoirs et des petites mines. Pour ce faire : « Nous devons aussi avoir de grandes ambitions et être capables de booster haut les hommes d’affaires congolais intéressés à investir dans le secteur minier », a-t-il soutenu.
Pour terminer, Alain Lubamba a invité la représentation nationale à tenir compte des intérêts des congolais dans cette loi. Avant de conclure, le contraire serait de la trahison vis-à-vis du peuple. Mathy MUSAU
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