La Police nationale congolaise (PNC) est déterminée à garantir la sécurité en période électorale. C’est dans cette optique que 130 inspecteurssont en formation au Centre Catholique Béthanie, dans la commune de la Gombe. Prévue du 11 au 15 décembre courant, cette formation est censée renforcer les capacités de la police, afin qu’elle soit apte à gérer efficacement les questions sécuritaires lors des élections cumulées, prévues pour le 23 décembre 2018.

Cinq jours durant, les officiers de la garnison de Kinshasa vont consolider leurs connaissances sur les stratégies susceptibles de les aider à mieux répondre à l’une des contraintes majeures évoquées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour respecter le chronogramme des scrutins. En l’occurrence, la sécurité avant, pendant et après les élections.
Initié par la Centrale électorale, ce séminaire bénéficie de l’appui de l’Inspection générale de la Police nationale congolaise (IGPN) et de la Police de la MONUSCO (UNPOL). Il vise notamment à aider les forces de l’ordre à respecter les règlements de la police lors des opérations sur le terrain.
Cette formation s’inscrit dans le cadre de la politique du Gouvernement consistant à doter le pays d’une Police forte et capable de sécuriser le peuple congolais ainsi que leurs biens. Voilà pourquoi les inspecteurs en formation devront, à leur tour,transférer les connaissances acquisesauprès des troupes sous leur commandement.

NECESSITE D’UNE COLLABORATION CENI-PNC
Lors de la première journée de la formation, le président de la CENI a salué l’implication professionnelle et active de la PNC en termes de soutien. Aussi bien au niveau de la pacification du territoire national et du déploiement des matériels, que de la sécurisation des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs.
"La collaboration entre la CENI et la PNC est un facteur déterminant pour la bonne tenue des élections. Et la sécurité est un ingrédient important des élections dans notre pays", a souligné Corneille Nangaa. "De même, un policier bien formé et informé du contour du processus électoral ne pourrait que contribuer à sa meilleure organisation", a souligné le numéro un de la Centrale électorale.

LES PREALABLES POUR DE BONS SCRUTINS
Corneille Nangaaa profité de l’occasion pour dresserl’état des lieux de la révision du fichier électoral en cours. Il s’est, par ailleurs, appesanti sur les projections envisagées en termes de candidats aux trois scrutins combinés, programmés le 23 décembre 2018.
Tout le long de son intervention, le président de la CENI a passé au peigne fin les étapes du calendrier électoral, qu’il a commentées devant le parterre d’inspecteurs afin de leur permettre d’en maîtriser les enjeux. Il a, à cet effet, rappelé les rôles de la Police, en insistant sur les périodes de fortes tensions.
Il a notamment fait allusion à la convocation de l’électorat, à la période de campagne, au déploiement des matériels sensibles le jour du scrutin, à l’attente des résultats, à l’acceptation des résultats définitifs, au rapatriement des matériels et archivages.

PLAIDOYER
Le président de la Centrale électorale a, à ce propos, mis en évidence la capacitation en moyens matériels, humains et logistiques, ainsi qu’en matière des télécommunications, de déploiements et même des finances. Pour Corneille Nangaa, il s’agit là d’un des facteurs susceptibles d’assurer à la Police nationale la bonne exécution de sa mission.
Outre ces échanges, les participants à la formation ont invité la CENI à poursuivre les plaidoyers afin que les contraintes constatées lors de l’exécution de la mission de la police durant le processus électoral de 2011 trouvent solution. Les participants ont, enfin, sollicité un renforcement des capacités des policiers sur l’arsenal juridique autour des élections. Rachidi MABANDU
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top