« 2 personnes ont été tuées par balles à l’église Saint Alphonse dans la commune de Matete », confirme sur TOP CONGO FM, viennent de confirmer des sources communales.
Sans précision s’il s’agit de civils ou de forces de l’ordre.
Ce sont les premières victimes de cette journée de 31 décembre 2017.
« Dans d’autres communes, le constat est plutôt à l’empêchement de manifester », selon différents correspondants dépêchés dans les églises.
À Bandalungwa, Vital Kamerhe s’est trouvé « en difficulté » à la paroisse Saint-Michel où des militaires ont fait irruption.
À la cathédrale Notre-Dame (Lingwala), Félix Tshisekedi a dû partir « plus tôt que prévu », accueilli par des tirs lacrymogènes, pour disperser la marche.
Pillages évités à Elengesa (Kalamu/Kinshasa).
« Ca risquait de dégénérer », prévenaient vers 11h, de nombreux témoins.
« Ce ne sont plus des laïcs mais ce sont des bandits et des bandes de voyous qui sont habitués aux gaz lacrymogènes qui ont ici fait face aux forces de l’ordre ».
Des militaires ont alors été déployés dans la zone (quartier Mariano/kalamu), « on a évité le pire, ca a même tiré à un moment ».
(Nous avons entendu en effet des déflagrations).
« L’intention était de piller, ils voulaient piller et s’en prendre aux choses des gens », a dit encore à TOP CONGO FM, un autre témoin.
Tout cela intervenait alors que le prêtre de l’église Sainte-Claire de Makala venait d’arriver en direction de Victoire.
« Il a été stoppé au croisement des avenues Ngiri-Ngiri et Elengesa. On n’a pas touché au prêtre qui, avec ses fidèles, ont commencé à prier ».
Au moment où ils allaient se disperser dans le calme, « de la foule ont été lancées des pierres sur les forces de l’ordre qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes ».