L’ONG Cercle international pour la défense des droits de l’homme, la paix et l’environnement (CIDDHOPE) soupçonne des militaires d’avoir contribué à l’évasion de prison de deux présumés criminels qui sèment depuis quelques jours la terreur dans certaines localités de Lubero.




Dans un communiqué rendu public dimanche, l’organisation indique que les deux malfrats avaient été interpellés par la population fin octobre et remis à l’armée pour des poursuites.



L’ONG se dit surprise que les deux présumés criminels aient été identifiés par la population comme ceux qui ont attaqué récemment un village de Komandie et pillé plusieurs commerces. CIDDHOPE pense que des militaires sont impliqués dans la fuite de ces deux malfrats de la prison centrale de Lubero où ils étaient détenus en attendant leurs procès.

Elle demande à l’auditeur supérieur près la Cour opérationnelle du Nord-Kivu d’enquêter sur une probable évasion de ces malfrats de la prison et de sanctionner sévèrement leurs éventuels complices au sein de l’armée.

Le porte-parole des opérations Sokala 1 sud dément toute implication des militaires dans la disparition de ces bandits de la prison de Lubero.

A en croire le lieutenant Jules Ngongo, les deux malfrats se sont échappés de cette prison à la suite de l’attaque des Maï-Maï sur cette maison carcérale survenue le 12 novembre dernier. Il affirme que l’armée s’emploie à mettre un terme à l’activisme de tous les criminels dans cette zone.
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