Les Chefs de mission des États-Unis, du Canada et de la Suisse se disent préoccupés par l’utilisation de la machine à voter pour les prochaines élections en RDC. « Par ailleurs, nous sommes préoccupés par le fait que la CENI se concentre sur l’utilisation d’un système de « machines à voter ». La mise en oeuvre d’un tel système exige de la transparence auprès toutes les parties concernées en ce qui concerne les coûts et les risques. Il faut également avoir suffisamment de temps pour effectuer un examen juridique, des essais, une évaluation et offrir de la formation – aucune de ces étapes n’est achevée à ce jour ou n’est en cours. Le contournement de ces étapes et la mise en place d’un système de ce type et de cette ampleur à l’échelle nationale pour la première fois pourrait gravement compromettre l’élection présidentielle », ont-ils dit dans une déclaration commune faite ce jeudi à Kinshasa. L’utilisation de la machine a été également rejetée par le Rassemblement de l’opposition. Faux débat, estime la CENI qui explique que le système ne change pas, mais plutôt fiabilisé. « Le vote électronique est notamment caractérisé par l’absence du papier. En RDC, les ordinateurs ne sont pas resautés et les réseaux ne sont pas fiables. « Le système ne change pas, bien au contraire, c’est un élément de garantie supplémentaire. A la fin du vote, la machine aura les résultats et le dépouillement va se poursuivre comme avant. L’enjeu est la réduction de la taille du bulletin qui induira également la réduction du budget des élections», avait expliqué Corneille Nangaa, président de la CENI, au cours d’une interview à ACTUALITE.CD. Les trois pays demandent à la CENI de respecter son propre calendrier pour avoir des élections apaisées et dans le temps. « La Commission électorale nationale indépendante (CENI), quant à elle, a l’obligation de respecter la date des élections de décembre 2018 et son propre calendrier. Ce calendrier fournit plusieurs cibles pour mesurer les progrès de la CENI en vue d’atteindre cet objectif.Les cibles les plus immédiates sont l’adoption par le Parlement des révisions de la loi électorale d’ici la fin de la session législative, le 15 décembre, et l’achat par la CENI du système nécessaire pour nettoyer le registre des électeurs, étant donné que ce processus doit débuter en décembre. Malheureusement, certains signes semblent montrer que la CENI accuse un retard à cet égard », disent-ils.
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