* Pour le Premier ministre, le cap est résolument mis sur les élections dont la date est déjà connue. A la Primature dès le lendemain du jour de l’an, Bruno Tshibala se replonge dans ses dossiers d’Etat. Le Premier ministre a pu trouver le temps de féliciter le peuple congolais pour " n’avoir pas adhéré à l’appel à la marche du 31 décembre 2017 ". Décryptage du satisfecit d’un chef du Gouvernement doublé d’un catho pratiquant. Bruno Tshibala Nzenzhe peut boire du petit lait. Le tsunami dominical que certains promettaient pour le 31 décembre n’a pas eu lieu. Un pschitt de plus sous ce Premier ministre qui a vu des villes mortes et autres marches se solder soit par des résultats mitigés, soit par des échecs. Pour ne pas remonter jusqu’au déluge, l’opinion a encore frais en mémoire le fiasco de la marche du Rassop du 19 décembre dernier. Il en a été de même pour la procession, mieux les processions du dernier jour de l’an 2017. Des manifs dites pacifiques mais qui, politiquement, devaient sonner le glas du pouvoir en place. A l’arrivée, rien de tel. Il n’en fallait pas plus pour que le chef du Gouvernement félicite le peuple congolais "pour n’avoir pas répondu à cet énième appel au soulèvement ". Une marche d’autant plus inopportune, souligne le Premier ministre, que le calendrier électoral est déjà connu et même approuvé par la communauté internationale. " Le peuple congolais a démontré qu’il reste attaché à la paix, à la concorde et au calendrier électoral ", se réjouit le chef du Gouvernement. Ce doyen des compagnons de lutte d’Etienne Tshisekedi observe que " depuis 2011, la classe politique n’a fait que parler. La parole doit revenir maintenant au peuple qui doit trancher ". Et de renchérir : " Nous avons choisi la République et dans celle-ci se trouve le peuple souverain qui exerce sa souveraineté notamment par le vote de ses dirigeants". Au fond, comme dans ses habitudes, - réflexe d’homme de terrain oblige - le Premier ministre n’a pas fait qu’une réaction a posteriori. A la veille de la marche, il avait déjà lancé un appel à ses compatriotes dans lequel il insistait sur " l’inopportunité " de la procession. Le jour même de la manif, Bruno Tshibala a été faire ses emplettes dans plusieurs magasins du Centre-ville. Question de rassurer les Congolais. Histoire aussi de s’assurer que le calme règne à travers la ville le 31 décembre 2017. S’adressant aux Kinois trouvés sur les trottoirs, le Premier ministre avec la simplicité qui le caractérise est une fois de plus revenu au big event de 2018 que sont les élections. Bruno Tshibala qui venait de suivre le message à la Nation du Raïs s’est félicité de ce que celui-ci ait parlé de l’irréversibilité des élections à la date fixée par la CENI. ELECTIONS D’ABORD C’est donc un Tshibala pleinement satisfait de la tournure des événements qui aborde 2018. Une année qui verra le Gouvernement s’acquitter de sa principale mission, à savoir conduire les Congolais aux élections libres et transparentes. Pour Bruno Tshibala, le cap est résolument mis sur les élections dans la paix. Aux yeux du Premier ministre, c’est cela que le peuple congolais attend et non des manifestations de rue auxquelles la violence s’invite invariablement. "Exit donc des marches, des meetings et autres discours démagogiques", martèle le chef du Gouvernement. "Ceux qui concoctent des plans de transition sont dépassés, ils n’ont pas encore compris que le chemin vers les élections est irréversible. L’heure est à la préparation des élections", lance-t-il. "Et que le meilleur l’emporte", conclut le Premier ministre.
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