Andre Kimbuta Yango a fait de la gestion de la ville de Kinshasa un «patrimoine privé familial» A la DGRK, la régie des recettes de la capitale, il a placé sa fille Nancy Kimbuta au cœur même de la collecte des taxes et autres redevances. Celle-ci avait pourtant un boulot chez Ecobank. Son père l’a fait partir de là pour un poste de directeur financier avec la possibilité de se servir à volonté dans les caisses de la ville.


 Un autre, Patrick Kimbuta se coule douce comme numéro deux de la RATPK, la régie d’assainissement d’une ville de Kinshasa où les habitants ont appris à cohabiter avec des charges publiques. Ça pue partout dans la capitale. C’est à se demander comment le gouverneur trouve du sommeil sans penser un seul instant à la multitude de ses administrés exposés à des odeurs pestilentielles à longueur de journée. Pour la petite histoire, la RATPK a été dissoute il y a quelques jours en violation de la législation pour être remplacée par deux nouvelles structures, RASKI d’un côté pour la voirie publique et de l’autre, TP pour les travaux publics. RASKI a tout repris de la RATPK sauf le passif dans lequel un personnel de plus de 250 agents et cadres. Il n’y a pas à s’émouvoir, il s’agit d’une méthode devenue une tradition made in Kimbuta. Quand un établissement public de la ville en vient à la faillite, un nouvel établissement est vite créé à la place pour reprendre les actifs. Chaque fois, le personnel de l’établissement défunt est abandonné dans la rue. Un cas assez éloquent, NEWStranskin, la compagnie de transport en commun de la ville. Elle a été fondée sur les cendres de la RETRANSKIN dont la liquidation n’a jamais été réglée avec un personnel important jamais indemnisé. Même pas de décompte final. Encore Newtranskin n’a pas d’existence, selon une enquête réalisée à l’époque par l’équipe d’investigation de «CONGONEWS» le devancier de «C-NEWS» fermé en raison de ton caustique. Au tout début du mandat du «Haut sommet» (le sobriquet du gouv, qu’il affectionne d’ailleurs beaucoup), il y a eu la RIMMOKIN, une régie immobilière. Des fonds lui ont même été alloués, notamment une cagnotte de plus de 600.000 dollars de la SONAS, la compagnie d’assurance publique, pour la construction des logements sociaux de ses agents. Depuis, plus une seule trace de RIMMOKIN dans la ville de Kinshasa, même pas le moindre bâtiment pour déposer du courrier. Dans l’entre-temps, son Dg est passé à la RATPK rebaptisée RASKI. Encore rejeton Kimbuta qui s’appelle Yannick Kimbuta. Lui est impliqué dans l’évacuation des immondices sans être à la tête d’une quelconque entreprise spécialisée dans le domaine. Pourtant, il touche la rondelette somme de 20.000 dollars chaque semaine auprès d’un comptable de la ville au motif de vidanger les décharges publiques. Enfin la maman, l’épouse du gouv en personne, Yvette Kimbuta. Personne ne la connait dans le monde des affaires mais à la ville de Kinshasa elle reçoit régulièrement des paiements importants pour des livraisons des meubles de bureau au nom d’une entreprise dénommée GECOM. Une enquête parlementaire conduite en 2015 par le député provincial MLC William Canon est arrivé à la conclusion que la conjointe du gouverneur n’a jamais rien livré, même pas un tabouret. Faites le compte d’un échantillon de ce qu’elle a perçu: 238.750.000 FC en février 2016, 100.000 dollars en mai 2015 et 300.dollars, le 4 octobre 2014. Et c’est toujours des acomptes comme l’indique des documents comptables en fac similé (Bureau comptable public principal Code;0620). D’autres affaires de malversations se cristallisent autour du ministre provincial de la ville, Guy Matondo. En fait, c’est le bras armé de Kimbuta. Là par exemple, il a signé un «contrat» avec la BRALIMA pour percevoir à la place de DGRK 500.000 dollars de taxe directement. Prétexte: fonds à affecter à la construction du nouveau siège de l’Hôtel de ville. Un abus grave puisque Matondo viole les dispositions légales qui interdisent la pré-affectation des recettes autant qu’elles ne permettent de déroger sur les prérogatives attribuées à la DGRK (Document en fac similé). Matondo est passé dans la création des comptes parallèles dont C-NEWS révélera la teneur dans un prochain article.









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