Le coordonnateur de l’Alternance pour la République (AR), Delly Sesanga, appelle Joseph Kabila à « débloquer » au plus vite le dossier de l’organisation des obsèques d’Etienne pour permettre la préparation du rapatriement de la dépouille.
Pour Delly Sesanga, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée le dimanche 28 janvier, la dépouille de Tshisekedi n’est pas partie prenante au processus politique et ne doit donc pas être considérée comme étant de l’opposition.
« Nous ne comprenons toujours pas pourquoi ça traîne. Nous ne comprenons pas pourquoi monsieur Kabila bloque le rapatriement de la dépouille du président Tshisekedi. Comment peut-il considérer le cadavre du président Tshisekedi comme son opposant ? Il faut enterrer les morts car ils ne sont plus parties prenantes au processus. Je crois qu’il est urgent que cette question soit débloquée », a-t-il déclaré.
Le 1er février, ça fera exactement 1 an, jour pour jour, depuis le décès d’Etienne Tshisekedi, président de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social). Sa dépouille demeure jusqu’à ce jour gardée dans une morgue à Bruxelles suite aux désaccords entre le gouvernement, sa famille biologique et l’UDPS, sur l’organisation des obsèques.
“Le régime tortionnaire de Kabila continue à nous empêcher de lui offrir des obsèques dignes de ce qu’il a incarné tant pour son parti que pour tout le peuple congolais et ce, malgré plusieurs actions et sollicitations initiées aussi bien par l’UDPS que par sa famille biologique », accuse le secrétaire général de l’UDPS, Jean Marc Kabund.
De son côté, le gouvernement congolais a toujours rejeté ces accusations dénonçant la « politisation » des obsèques par l’UDPS.