
L’ancienne candidate à la présidentielle de 2006 s’est montrée particulièrement en colère contre le président de la république, responsable, selon elle, de la violence perpétrée sur la population.
« Vous avez là le vrai visage de Kabila, c’est-à-dire, un sanguinaire, un tyran, un homme qui n’a pas de cœur, mais une pierre à la place du cœur », s’est indignée la fille du tout premier président de la RDC.
Pour Justine Mpoyo, qui vit en exil, ces nouvelles victimes sont à inscrire dans un contexte général de la tragédie que vit le pays depuis des années. De ce fait, selon elle, le 31 décembre 2017 qui vient de passer, signifie la fin du glissement. « Dans quelques heures les institutions vont tomber, nous serons en affaires courantes. La légitimité et la légalité dont pouvait se prévaloir Kabila ne [sont] plus de mise », a décrété l’opposante.
Justine M’Poyo Kasa-Vubu : "Kabila n’a jamais été élu par le peuple, il a chaque fois fraudé les élections mais c’est la communauté internationale qui l’a soutenu. Et donc nous avons ici la réplique de l’hypocrisie qui a régné pendant toutes ces années" pic.twitter.com/tSwftWifS3— TV5MONDE Info (@TV5MONDEINFO) 31 décembre 2017
Pour sa part, le chef de l’État a réagi aux manifestations, à travers ses vœux de nouvel an. Il a mis en garde « ceux qui seraient tentés » de recourir à la violence pour « interrompre » le processus démocratique en cours, et « plonger » le pays dans l’inconnu.
« Notre peuple, qui, à plusieurs reprises, a fait preuve de maturité, saura certainement protéger la patrie contre toute initiative et toute ingérence ayant pour finalité de porter atteinte à l’Independence politique de notre pays et à son intégrité territoriale », a prévenu le président contesté.
Par CAS-INFO