Les marches anti-Kabila organisées dimanche par le comité laïc de coordination (CLC), proche de l'Église catholique, ont fait au moins 6 morts et 63 blessés, selon la Monusco.

En RDC, les réactions se multiplient au lendemain de la brutale répression contre la marche anti-Kabila. Des manifestations interdites par les autorités.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a demandé lundi aux autorités congolaises des "enquêtes crédibles" après la mort dimanche d'au moins six personnes, selon l'ONU, dans la dispersion de marches contre le pouvoir en République démocratique du Congo.

M. Guterres "exhorte les forces de sécurité congolaises à faire preuve de retenue" et en "appelle également au plein respect des lieux de culte".

Les autorités congolaises parlent de deux morts par "balles perdues".

Présents dimanche sur le terrain, les observateurs de l'ONU ont enquêté lundi à Kinshasa sur les victimes.

Tout comme les Nations unies, la nonciature apostolique à Kinshasa et la conférence épiscopale donnent un "bilan provisoire" de six morts.

Dans toute la RDC, 61 paroisses ont été visées, selon la nonciature, dont 40 à Mbuji-Mayi et 13 dans la capitale, Kinshasa, qui en compte environ 160.

BBC
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