Le Réseau National des ONG des droits de l’homme de la République Démocratique du Congo, (RENADHOC) demande au gouvernement Bruno TSHIBALA d’ordonner « illico presto une enquête sérieuse et indépendante sur les atrocités commises par les forces de sécurité, la police et l’armée, y compris la Garde présidentielle, lors de la manifestation du 31 décembre 2017 ». Dans son communiqué du 3 janvier, cette plateforme de la société civile réclame également le dédommagement des familles des victimes et que les personnes blessées soient entièrement prises en charge par l’Etat congolais. A la suite du Comité Laïc de Coordination (CLC), le RENADHOC exige également que l’Accord de la Saint-Sylvestre soit fidèlement appliqué, car il constitue, dit-il, à ce jour la seule voie susceptible de mettre fin à la crise politique. Dans un rapport le 3 janvier 2018, la Nonciature Apostolique évoquait un bilan de cinq morts et d’une centaine de paroisses attaquées. «134 paroisses ont été encerclées et isolées par les forces de sécurité. Deux paroisses avec accès des fidèles et célébration des messes entravées. 5 paroisses avec célébration des messes interrompue par les forces de l’ordre. 18 paroisses avec des clôtures envahies par les forces de sécurité. 10 paroisses avec enclos perturbées par le lancement de gaz lacrymogène. 3 paroisses avec rapport des décès. 1 fidèle décédé par impact de balles à Saint Dominique. 2 décès à Sainte Famille. 2 autres à Sainte Alphonse. 6 prêtres arrêtés et 1 séminaire », dit la Nonciature apostolique.
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