Le président du Rassemblement Félix Tshisekedi assis sur sa chaise d’honneur lui offerte par les prélats.




La messe en mémoire des victimes de la répression du 31 décembre 2017 et celles des inondations du 4 janvier 2018 a été dite ce vendredi 12 janvier 2018 en la cathédrale Notre Dame du Congo dans la commune de la Gombe.

Le cardinal Monsengwo lors de l’Eucharistie.




Étaient présents à cet office dirigé par le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, les opposants politiques, les ambassadeurs de différents pays ainsi qu’une forte assistance des mouvements citoyens et des militants des partis politiques de l’Opposition.

Des opposants et diplomates têtes inclinées pendant la prière universelle.




Dans un engouement tout à fait particulier, l’on pouvait se rendre compte d’un élément significatif et interpellateur. Une jolie chaise en bois, au tissu rouge avec une mousse confortable mise spécialement devant les bancs de l’église pour Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, visiblement élégant d’un air très charismatique, les yeux fixés vers les prélats, avec sa veste de couleur noire, chemise blanche et cravate bleue marine, muni de sa paire des lunettes de vision.

L’homme mis au premier rang de l’Opposition et à son arrière droit comme à la droite du père tel que le dit la bible, l’on pouvait se rendre compte de l’apparition opportune d’Adam Bombole Intole avec son tout nouveau look de maquis, fortement barbé, Martin Fayilu Madidi à sa droite, Vital Kamerhe, Jean-Claude Vuemba ainsi que les diplomates et autres opposants, tous sur les bancs comme tout fidèle de l’église.


Serait-il le fameux dauphin à la présidence de la République pendant cette transition voulue sans Kabila, justifié par les accusations de la kabilie contre Monsengwo de vouloir s’emparer du pouvoir? Est-ce parce qu’il est le président du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement?





Selon certains observateurs, ce geste laisse croire que l’église catholique vient de redorer l’image de l’Opposition RD-congolaise. Elle vient également de rétablir la crédibilité des opposants au Président Kabila auprès du peuple RD-congolais.




La défaite de la marche du 19 décembre 2017 est l’une des preuves que ce peuple sur qui ces hommes politiques se sont toujours appuyés pour se donner du poids politique était devenu réticent envers ces derniers, parce qu’ayant certainement compris que ces leaders d’opinion ne luttaient pas pour l’intérêt général du pays, plutôt personnel à l’instar des certains mieux connus sur la scène politique RD-congolaise et dont « Journal des Nations » tait les noms par respect. Grâce à l’église, l’Opposition peut encore s’offrir des bains de foule.


Exemple concret: Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe qui, d’ailleurs, ce même peuple avait surnommé « caméléon » lors du déroulement des assises de Cité de l’Union africaine, en octobre 2016 de par ses positions politiques nomades, se sont vus escorter comme des petits princes par une foule en liesse entonnant des chansons d’ovations à la sortie de la messe, avant d’être dispersée par la police…

René KANZUKU
Blaise PUALA
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