Un grand philosophe perse disait de l’argent : « cet instrument a un pouvoir magique, il organise tout, il transforme tout, il achète tout, la conscience de la foule, mais il n’achètera jamais l’imprévu… »

L’imprévu s’est produit à l’église où Moïse Katumbi d’après les informations que nous disposons avait tout planifié pour que son entrée dans l’édifice religieux à Bruxelles soit fracassante avec ses acolytes corrompus et co-responsables de ce qui se passe en RDC.

10 années à la tête d’une riche province sacrifiée de par ses multiples malversations, passant d’un simple gouverneur, ancien vendeur à la criée, en spectaculaire milliardaire avec ses comptes off-shore dans des paradis fiscaux.

Ce monsieur croyant acheter tout le monde avec son argent sale, il fera déplacer certains affamés de Paris, et d’autres applaudisseurs touchant le CPAS (allocations sociales en Belgique), ils s’exclameront sans se soucier de l’importance de l’événement : « nzambé aponi yo » « Dieu t’a choisi ». A tu et toi avec leur bailleur de fonds, perturbant l’office religieux, qui n’avait pas au demeurant, le caractère d’un véritablement plébiscite motivé par les billets doux sonnants et trébuchants.

Ce dimanche du 14 janvier 2018, l’horreur venait de franchir le Rubicon, “on vient de marcher une fois de plus sur les cadavres tombés lors de la répression sanglante contre les marches des chrétiens du 31 décembre 2018”. Le responsable de cet affront est désigné !

Est-ce peuple est-il maudit ?
Une véritable hérésie qui n’a pas été du goût de ceux qui ont participé à cette cérémonie qui revêtait un caractère solennel au regard de ce qui s’est passé au Congo avec le massacre des chrétiens qui marchaient pacifiquement afin de réclamer le respect de la constitution et le départ de celui qui trône par défi à la tête ce pays où le peuple est volontairement clochardisé.

La cérémonie organisée par le groupe ecclésiastique « épiphanie », servait de relais de la messe que le Cardinal Monsengwo a fait le 12 janvier dernier à la mémoire des victimes tombées sous les balles de l’occupant.

L’Abbé « Atakalaku » Faustin Kwakwa, fervent membre de l’Ecidé de Martin Fayulu, pensant se trouver dans un concert de Wenge Musica, s’est permis, dans la surprise générale au milieu de l’office, dès l’entrée de l’autre imposteur qui se dit “opposant” de circonstance, se lance sans vergogne dans une danse du ventre propre aux ventripotents (ancien mobutiste Nzoku eyobaba), en vantant les mérites de celui qui fut le co-comptable de la gestion calamiteuse de la Kabilie.

Il dira fort, dans sa transe motivée peut être par l’appât du gain ou ce qui plus probable par la recommandation de son chef qui serait financé par le « messie Moïse Katumbi » : mes dames et messieurs nous avons le plaisir d’avoir avec nous ici, « notre opposant principal » à « Joseph Kabila » .

Dès son annonce hasardeuse, l’Abbé griot s’est mis dans une situation inconfortable, se mettant à dos tous ceux qui ne veulent pas de celui qui a été avec les assassins de congolais.

Oubliant même dans le premier rang, qu’il y avait des personnalités de marque, des femmes de qualité qui se battent non pour leurs propres intérêts, mais pour que la nation congolaise puisse retrouver sa souveraineté et sa dimension internationale. Madame Justine M’poyo Kasa-Vubu, une fulgure de proue incontestable du combat était belle et bien présente.

Madame Gisèle Mandaila qui a été souvent incomprise, aujourd’hui tout le monde adhère à son discours qui apporte aux congolais qui veulent vraiment issue favorable à leur préoccupation, des pistes et solutions. Et enfin, Madame Mie-Jeanne Nyanga Lumbala, une femme qu’on ne présente plus. Elle a fait ses preuves en Belgique. Elle fut la première femme belge d’origine congolaise avoir été au parlement fédéral. L’indignation se lisait dans les regards des ces personnalités haut en couleur qui n’ont pas eu les égards de ce petit griot-chanteur d’abbé. L’argent rend effectivement aveugle.

Un sage de l’extrême Orient disait : « il y arrivera un jour, où la vertu deviendra une tare et le vice s’érigera en modèle ». Nous s’y sommes !

Lorsque que j’ai suivi avec les dents serrées, l’interview de Moïse Katumbi chez nos confrères de la Belgique réalisée à Paris, je me suis dis : « un cheval de trait ne deviendra jamais un yearling ». Une vraie tragédie, une misère intellectuelle qui montre dans une tristesse absolue, l’incurie manifeste de ceux qui ont la manette du pouvoir en RDC. Ce que j’ai pu entendre et voir, même si on offrait tout l’or des hommes pour faire une interview avec cet individu, ma réponse sera non…Un non définitive !

La grogne se diffusait pernicieusement partant de l’arrière de l’église où, les révoltés, « les congolais en colère », commençaient à murmurer leur mécontentement. Tellement ces murmures envahissaient l’édifice, il fallait calmer le jeu.

Les organisateurs ont dans un premier temps évité le clash en terminant laborieusement cette cérémonie qui ressemblait à un foutoir. L’office s’est terminé, le cœur serré de tous ceux qui sont venus non pour le plébiscite d’un intrus, mais pour la cause de ceux qui sont tombés au nom de la Nation. Des vrais martyrs !

Une observation que le correspondant de l’Afrique Rédaction a pu constater: le fameux « opposant » s’est entouré d’un bataillon de garde-corps. A-t-il eu peur de quelqu’un. Celui qui se dit proche de la population, peut-il s’entourer des gros bras pour le protéger ?

Une dame à l’extérieur dira, d’un air très désabusé, comment sera-t-il lorsqu’il aura le pouvoir ce « mulâtre » ? En tout le cas, la présence de ces gorilles dans l’enceinte de cette église a été une vraie tache, et cela a été dans son désavantage.

Cette opération de séduction a été un véritable fiasco…
L’abbé ventripotent, Faustin Kwakwa d’après les confidences tirées au milieu des hommes de l’église, ulcérés par cette attitude incontrôlée de leur abbé, disaient que tout le monde était averti qu’on ne devrait pas faire la promotion de personne, sans exception, lors de cette cérémonie.

Si on était amené à faire des éloges ou citer le nom de quelqu’un, tout le monde devrait alors, avoir ce droit. Il a franchi la ligne rouge en oubliant les règles édictées lors des préparatifs de cette office religieux.

A-t-il été, comme ces pasteurs voyous qui ont soutenu celui qui porte frauduleusement le nom de Joseph KABILA ?

Les choses, ne se terminent pas là, les patriotes qui comprennent comment cet agglomérat et conglomérat de comploteurs contre la République Démocratique du Congo procèdent, décident d’en découvre avec Moïse Katumbi et sa bande au sortir de son église.

Il a eu grâce non par la présence de ses hommes en muscles, mais par remarquée de la police belge qui est venu au secours de celui qui vient de piétiner la mémoire de ceux qui sont tombés sous les balles de la dictature kabilienne.

Sa belle berline, cabossée par les hommes en colère, et il aura la vie sauve par la présence massive de la police.

La morale de cette histoire se réside sur un seul point: l’argent n’achètera jamais l’imprévu !

D’ailleurs, pour histoire, lorsque l’office est terminé, la formule qui consiste à dire “embrasez-vous, serrez-vous la main, les dames qui étaient choquées par l’attitude désinvolte de Moïse Katumbi, n’ont même pas “calculer” le perturbateur en question. Il prendra quand même son courage à deux mains pour venir saluer nos mamans qui se battent pour un Congo meilleur…

Roger BONGOS
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top