De Kinshasa à Goma en passant par Bukavu ou Lubumbashi, les mêmes témoignages nous parviennent.
Le pouvoir a, une fois encore, fait couper le signal Internet ce dimanche, jour de la marche des catholiques, en RDC.
Mais des informations nous parviennent et tout semble indiquer que la mobilisation populaire est bien plus forte encore que celle du 31 décembre.
La police a tenté d’empêcher les marches mais les fidèles n’ont pas cédé face à la menace. De nombreux cortèges ont quitté les églises, la plupart du temps, ils ont été accompagné par des tirs de gaz lacrymogène, voire des tirs à balles réelles. Des morts sont annoncés à Kinshasa, mais nous ne disposons pas encore des éléments suffisants pour les confirmer.
Ne parvenant pas à stopper les marches, les forces de l’ordre ont tenté d’arrêter les prêtres qui, souvent, marchent en première ligne. Dans le quartier de Bandal (Kinshasa) à l’église St-Michel, le prêtre qui avait été interpellé par la police a été libéré par la population. Des affrontements entre policiers et marcheurs sont annoncées à St-Joseph et St-Benoît, entre autres.
A Goma (vidéo), des membres de l’église catholique ont été rejoints par des fidèles d’autres confessions pour leur marche.
HUBERT LECLERCQ
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