* Selon un sondage réalisé par Les Points, 64% des Kwango-kwilois souhaitent voir l’élu de Kikwit plaider leur cause auprès des instances nationales Adolphe Muzito est l’un des rares hommes politiques de premier plan à coller au terrain. Alors que l’opinion se perdait en conjectures sur les tenants et aboutissants de l’odyssée de ces vaches retrouvées dans le Kwango-Kwilu, l’élu de Kikwit est descendu sur place. Adolphe Muzito a échangé avec les autorités locales, les propriétaires de vaches ainsi qu’avec les représentants des forces vives de contrées par où ces bêtes transitent. Une initiative qui a rencontré l’assentiment des populations de cette partie du Grand Bandundu. Au point qu’aux dires de celles-ci, le Premier ministre honoraire est la personnalité la mieux indiquée pour plaider ce dossier auprès des instances nationales. C’est en tout cas ce qui ressort du sondage Les Points. Ils sont 64% des sondés à souhaiter qu’Adolphe Muzito soit l’interface entre les populations concernées et le Gouvernement. Synthèse. I. FICHE TECHNIQUE ET METHODOLOGIE DU SONDAGE o Sondage exclusif Les Points. o Conception questionnaire : LES POINTS. o Méthodologie : Sondage quantitatif par la méthode des quotas : - Echantillon Général : 1.000 personnes, représentatives des provinces de Kwango et Kwilu, âgés de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, Etat civil, profession, tendances politiques) ; - Mode de récolte des données : face à face - Terrain d’application : province des Kwango et Kwilu - Date de terrain :du 08 au 09 Février 2018 o Précision relative à la marge d’erreur Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d’erreur inhérentes aux lois statistiques. La marge d’erreur varie en fonction de la taille de l’échantillon et du pourcentage observé. Dans le cas d’un échantillon est de 1000 personnes, si le pourcentage mesuré est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5. Le vrai pourcentage est donc compris entre 17,5% et 22,5% II. ENSEIGNEMENTS GENERAUX L’affaire des vaches déportées dans le Kwango et le Kwilu préoccupe les habitants de ces provinces. Avant que les voiles soient levés sur la provenance et les raisons de ces bétails, un élu de la contrée, Adolphe Muzito parce que c’est de lui qu’il s’agit, est monté au créneau pour exiger plus de précision et la position de la population. A travers un dialogue vertical, le Premier Ministre honoraire a échangé directement avec la population sur ce sujet qui est au centre de leurs inquiétudes. Ce, après avoir pris langue avec le gouverneur du Kwango, le maire et l’AT de Kenge ainsi que d’autres autorités locales et coutumières. Que pensent les habitants des provinces issues du démembrement de l’ex Bandundu de la gestion de ce dossier qui fait couler beaucoup d’encre et de salives ? Doit-on laisser Adolphe Muzito le gérer seul ? Où doit-on y associer tous les notables de l’ex Bandundu ? Pour trouver une réponse à cette question, l’Institut de Sondage Les Points a réalisé un sondage du 08 au 09 février 2018 dans les principales agglomérations de ces provinces. Après analyse et traitement des données, il s’avère que 64% de la population accorde sa confiance au Premier ministre honoraire et souhaitent qu’on lui confie la charge de plaider auprès des instances nationales afin que les éleveurs, venus selon des témoignages recueillis sur place, de la province du Sud-Kivu rentrent chez eux. En effet, plusieurs éleveurs considérés comme des envahisseurs par les autochtones ont affirmé qu’avant d’arriver dans l’ex Bandundu, ils ont, après avoir quitté leur Uvira natal, traversé la province du Kasaï par Mbuji-Mayi, via Kalemie avant d’atteindre Kwango et Kwilu. Les personnes qui soutiennent cette hypothèse avancent que Muzito est suffisamment compétent et détient après sa descente sur le terrain, des informations suffisantes pour faire valoir les points de vue de ses électeurs. Ils craignent que l’option de confier ce dossier à l’ensemble des notables de l’ex Bandundu, soutenue par 28% des personnes enquêtées ne puisse mettre trop de temps pour se réaliser. Ainsi donc, le choix d’Adolphe Muzito pour trouver une solution à cette occupation jugée illégale des espaces de pâturage du Kwilo et Kwango semble être voulue par une bonne partie de l’opinion. A en croire la catégorie des personnes qui soutiennent la démarche d’Adolphe Muzito, toutes les garanties sont réunies pour rencontrer le chef de l’exécutif dans les prochains jours dans le but de lui faire part des désidératas des populations de Kwango et Kwilu.
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