Le Collectif des Anciens de la Conférence Nationale Souveraine invite tous les hommes et les femmes de bonne volonté à participer à un culte d’action de grâce pour les martyrs de la démocratie décédés lors de la 1ère marche des Chrétiens, le 16 février 1992. Celui-ci aura lieu le vendredi 16 mars 2018 à 14h30’ à Notre Dame de Fatima. Au cours de ce culte, l’on aura aussi une pensée pieuse pour tous les acteurs de la CNS qui nous ont quittés. Parmi ceux-ci il y a notamment Dr. Numbi, Messieurs Bavela Enock, Kikongi Kimwisa, Mbungu Zato, Tshimpangila Ndomba Simon, Katalay Moleli - Sangol, Révérend Katalay, Banza Mukalay Nsungu, Maître Kamanda wa Kamanda, Kibasa Maliba, Etienne Tshisekedi, Kanga Boongo, Kitima Bin Ramazani, Roger Gisanga, Bongombe Bohulu Lengema Dulia, Ileo Songo Amba, Mbenza Tubi... Par ailleurs, cette action spirituelle servira de réconfort moral aux veuves et aux orphelins ainsi qu’à ceux qui ont perdu leur emploi à cause de leur combat pour la CNS. Tous ceux-ci et les acteurs survivants de la CNS sont attendus à cette cérémonie pour ressouder les liens de solidarité qui nous avaient unis et pour soutenir ensemble la poursuite de la lutte pour le social. Le collectif des anciens de la CNS saisit cette opportunité pour une interpellation : 26 ans après la marche du 16 février 1992, qu’est-ce qui s’est amélioré pour les étudiants et les jeunes en général ainsi que pour les fonctionnaires ou l’ensemble des travailleurs à qui tout le monde recourt pour des marches ? Tout le monde ne marche pas pour les postes politiques (Ministres, Députés, PDG, Ambassadeurs, Cabinets Politiques...) mais pour l’amélioration des conditions d’études et de travail. Il faudrait que ceux qui accèdent au « pouvoir » depuis le 16 février 1992 œuvrent pour l’amélioration du sort des forces vives et soient attentifs aux doléances de différents syndicats, défenseurs des droits humains et de toutes les Organisations de la Société Civile qui accompagnent l’Etat dans différents secteurs de la vie nationale : l’éducation, la culture, l’agriculture, la santé etc. A une lutte collective doit répondre un bénéfice collectif. Les forces vives ne doivent pas servir des chiens de chasse ni de marchepied on recourt à elles pour marcher et on les abandonne à leur triste sort après les marches. Les Martyrs du 16 février 1192 ne peuvent pas être oubliés moins encore ignorés. La CNS a abattu un grand travail et produit des documents qu’on ne peut pas mettre dans les tiroirs. La CNS a le mérite d’avoir regroupé les Congolais dans toute leur diversité (Société Civile, Partis Politiques, Institutions publiques et privées,..) et débattu pacifiquement sans recourir à la violence ni aux armes. C’est le débat d’idées qui s’était imposé. Que tous ceux qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour la CNS et la marche du 16 Février 1992 se ressaisissent pour un avenir meilleur de notre Congo qui dispose de tout pour tous ses fils et filles. Pour l’organisation de ce culte, le collectif des anciens de la CNS compte sur la CSC, l’UNTC, La CDT, l’ordre des médecins, le BAC, l’OFIS, le Conseil National de la culture, l’Alliance des Leaders de la société Civile, l’APUKIN, l’APUPN, l’ordre des avocats, les Avocats sans frontières, l’ordre des Pharmaciens, la Société des architectes, etc. Fait à Kinshasa, le 06 Mars 2018 Jean-Marie Ntantu-Mey Notable et Doyen de la Société Civile
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