Le président de l’UNC, Vital Kamerhe a échangé jeudi dernier avec le nouvel ambassadeur français en RdC, Alain Rémy autour d’un diner. Les deux personnalités ont abordé plusieurs sujets brûlants de l’actualité politique du pays notamment le processus électoral. Elles ont évoqué aussi le cas de la décrispation politique, en mettant trop d’accent sur la situation de Moïse Katumbi. Kamerhe a plaidé pour le cas Katumbi, auprès du diplomate français. Il lui a fait remarquer qu’il serait souhaitable que la France coopère avec Kinshasa, en vue de favoriser un climat apaisé pendant la période pré-électorale et électorale. Pour Kamerhe, ce n’est pas important de maintenir Katumbi à l’extérieur du pays et l’empêcher de participer aux élections. Ce n’est pas démocratique. A propos de tout ce qui se dit au sujet de Katumbi, le président de l’UNC, suggère que ça se règle par des mécanismes politiques. Kamerhe rappelle par exemple que pour permettre à Kabila de participer aux élections de 2006, l’âge du candidat président de la République, qui était fixé à 40 ans, avait été ramené à 30 ans. Pourquoi ne pas régler le cas Katumbi par les mêmes voies politiques? Pour Kamerhe, Katumbi doit rentrer au pays pour participer aux élections. «Nous ne saurions pas aller à des élections apaisées si les autres candidats restent en dehors de la course», aurait avoué Kamerhe à Alain Rémy. Toutes ces démarches Kamerhe les mène dans le seul but d’assurer une unité au sein de l’opposition.

C-News
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