Dans la résolution 2409 adoptée le 27 mars 2018 renouvelant le mandat de la Monusco, les Nations unies recommandent aux autorités congolaises de poursuivre en justice les agents de l’État responsables de violations de droits de l’homme en RDC. L’ONU se dit préoccupée par l’augmentation du nombre de présumées atteintes aux droits de l’homme dont les agents de l’ordre, entre autres, seraient responsables. «[Le Conseil de sécurité] Demande instamment au Gouvernement de la République démocratique du Congo d’amener à répondre de leurs actes les auteurs de violations du droit international humanitaire ou de violations des droits de l’homme ou d’atteintes à ces droits, selon qu’il conviendra, en particulier lorsque ces infractions peuvent constituer des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité, y compris lorsqu’elles ont été commises dans le contexte du processus électoral», peut-on lire dans la résolution de l’ONU. Le 10 mars dernier, la Commission d’enquête mixte avait indexé, dans son rapport, les forces de l’ordre dans des atteintes aux droits de l’homme qui ont jalonné les marches anti-pouvoir du 31 décembre 2017 et 21 janvier 2018 organisées par le Comité Laïc de Coordination pour exiger la mise en œuvre intégrale de l’accord du 31 décembre. A ce sujet, l’ONU appelle les autorités à diligenter des enquêtes pouvant établir des responsabilités afin que les auteurs de ces actes comparaissent devant la justice.
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