Dans les milieux de l’UDPS des bruits courent faisant état que le secrétaire général actuel de l’Union pour la démocratie et le progrès social, Jean-Marc Kabund-A-Kabund aurait déjà sur ses bureaux le nom du candidat, qui doit remplacer Jean-Pierre Kalamba au poste de rapporteur au bureau de la
CENI –commission électorale nationale indépendante. Si c’est le cas, l’UDPS est donc entrain de saper de nouveau la volonté laissée par Etienne Tshisekedi. A son temps, Tshikas avait proposé le nom du très crédible activiste de droit de l’Homme, Paul Nsapu pour le poste de rapporteur de la CENI. Le souhait de Tshisekedi, à travers ce choix consistait à mettre fin à la longue durée d’exil politique que mène Nsapu à l’extérieur du pays. Des correspondances de Tshisekedi pour confirmer son choix sur Nsapu existent. Le président de l’UDPS de son vivant a écrit à certains dirigeants des institutions de la République et aux présidents de groupes parlementaires de l’opposition pour leur annoncer le nom de Paul Nsapu, en lieu et place de son fils, Félix Tshilombo Tshisekedi, FATSHI. Même si celui-ci était par ailleurs sur la liste des favoris et même le plus favori. Mais au finish, Tshisekedi a porté son choix sur Nsapu. Il n’y a donc pas débat à faire. Si l’UDPS doit envoyer son délégué à la CENI, c’est le patron de la FIDH, pas quelqu’un d’autre. C’est pour faire la volonté de Tshisekedi. Ça reviendra à Nsapu d’accepter ou de refuser. Ce qui ne sera pas le cas, puisque, lui-même Nsapu avait en 2011 manifesté sa volonté de prendre le commandement de la CENI (Ci-dessous l’article du journal le Phare annonçant l’éventuel retour de Nsapu pour diriger la CENI). Si les dirigeants de l’UDPS zappent le nom de Nsapu, il y a risque de répéter le scénario Mubake. Que le même Kabund a dénoncé, il y a peu. Tshisekedi propose Mubake, par des manœuvres obscures, c’est quelqu’un d’autre qui surgit. (Ci-dessous l’article du journal le Phare)

Paul N’Sapu candidat à la direction de la CENI

L’actuel Secrétaire général de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (F.I.D.H.), chargé de la ‘Zone Afrique’, le Rdcongolais Paul N’Sapu, annonce son retour à Kinshasa pour venir servir sur place son pays natal. Paul N’Sapu est bien connu dans le milieu associatif congolais en général et kinois en particulier où il est le président du Conseil du Conseil d’Administration de la Ligue des Electeurs (L.E.). Il manifeste sa volonté de diriger la Commission Electorale Nationale Indépendante (C.E.N.I.) en vue d’aboutir, lors des échéances électorales de 2011, à des élections crédibles, démocratiques, libres et transparentes dans notre pays. Cette nouvelle vient d’être donnée à notre rédaction par Mr René Kabala Mushiya, secrétaire exécutif de la L.E. qui vient de rentrer d’une mission de travail en Europe. En effet, Selon René Kabala, la Ligue des Electeurs, une ong congolaise qui milite depuis le début de la démocratisation de notre pays pour des élections libres, démocratiques et transparentes exprime sa vive préoccupation par rapport à la loi qui vient d’être votée par le Parlement sur la Ceni. Cette loi qui institue un seul organe pour la Ceni et qui exclut la Société civile marque un point d’arrêt de la jeune démocratie rdcongolaise ; car elle hypothèque l’indépendance et l’impartialité de la Ceni, d’autant plus que la Rd Congo est gangrenée par la corruption et souffre cruellement d’un déficit criant de personnalité jouissant d’une vraie autorité morale.

L’exclusion de la société civile de la CENI : un arbre qui cache la forêt de la tricherie

En outre, le Secrétaire exécutif de la L.E. estime qu’un vrai politicien congolais qui veut servir le pays ne peut que s’appuyer sur la société civile qui vit au jour le jour avec la population et connaît ses besoins fondamentaux. Toute tentative d’exclure la société civile des organes dela Ceni est grand arbre qui cache la forêt de la tricherie aux élections de 2011. Par conséquent, la participation des vrais membres de la société civile dans tous les organes de la Ceni, s’avère non seulement incontournable, mais surtout impérative. La L.E. lancent par contre un appel à toute la vraie société civile pour se prendre en charge et obliger les politiciens à revoir cette loi. Et des personnalités comme Paul N’Sapu sont indispensables pour s’assurer le bon déroulement des échéances électorales qui pointent à l’horizon. Car la Rd Congo, conclut René Kabala, est un pays post conflit qui a besoin des élections crédibles pour stabiliser la paix et le développement. Tout politicien congolais responsable se doit d’éviter une exclusion qui ferait que la société civile reste à l’écart et ne se sente pas concerné par cette loi.

SAKAZ (Le Phare)



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