Son cas contraste avec celui d’Eric Boloko, tué à Mbandaka le 25 février et enterré précipitamment. Près d’un mois après, le corps de Rossy Mukendi a été mis à la disposition de sa famille depuis samedi dernier.

La deuxième autopsie réclamée par l’auditorat militaire de garnison de Matete a été effectuée. La famille de Rossy Mukendi, tué lors des manifestations du 25 février dernier, est finalement autorisée, depuis samedi dernier, à récupérer sa dépouille .

«Nous nous organisons pour établir un programme digne de Rossy Mukendi. Une autre réunion est prévue ce vendredi », a dit à ACTUALITE.CD une source familiale.

Au cours de la messe d’action de grâce organisée le 16 mars en la cathédrale Notre Dame du Congo pour rendre hommage aux victimes de la marche du 25 février dernier, le père de Rossy Mukendi n’avait pas caché sa peine et son agacement.

«J’ai très mal au cœur en ce moment. Je suis venu pour qu’on me remette le corps de mon fils et que je puisse organiser les obsèques. Tout a déjà été dit et je veux seulement qu’on me restitue sa dépouille pour l’enterrer dignement. On a déjà procédé à l’autopsie, je veux tout simplement qu’on me remette son corps », avait-il dit à ACTUALITE.CD

La Police Nationale Congolaise a présenté et mis aux arrêts un policier, coupable selon elle, d’avoir tiré une balle « en caoutchouc à une distance de moins de 20 mètres sur Rossy Mukendi ». Cette version est contestée par la famille, les ONG, les mouvements citoyens qui soutiennent que l’infortuné était visé et qu’il était atteint par une balle réelle.
actualite.cd
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