*Selon le ministre d’Etat, « au sein de la Fonction publique, il n’y a pas de différence entre l’homme et la femme, tous étant des agents régis par les mêmes textes et ayant les mêmes devoirs ». Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, Michel Bongongo, a invité les cadres et agents de l’Administration publique à se départir de leur complexe d’infériorité vis-à-vis de leurs collègues masculins et à assumer leur destin au sein de cette administration. « Au sein de la Fonction publique, il n’y a pas d’homme ni de femme, tous étant des agents régis par les mêmes textes et ayant les mêmes devoirs », a souligné le patron de l’Administration publique, insistant pour qu’elles prennent leurs responsabilités en main pour contribuer à l’édification d’un Etat fort. Le ministre Bongongo a surtout demandé aux cadres et agents féminins de l’Administration publique de s’approprier la réforme initiée dans ce secteur par le Gouvernement en vue de la mise en place d’une administration « moderne et républicaine ». Le numéro un de la Fonction publique l’a déclaré à l’ouverture, vendredi 20 avril, de l’atelier de communication organisé à l’intention des femmes de l’Administration publique placé sous le thème « La gestion transparente de la réforme au sein de l’Administration ». Aux yeux du ministre d’Etat, ce forum constitue un engagement pour la nation congolaise à faire triompher les valeurs et les principes démocratiques. Michel Bongongo a indiqué que cet atelier marque l’attachement du président Joseph Kabila aux valeurs de la promotion de la femme congolaise, en général, et celle de l’Administration publique en particulier, au respect du principe de la parité homme-femme et à la nécessité de les faire participer au débat et à la gestion de la chose publique. A l’occasion, le ministre d’Etat a réitéré l’engagement du Gouvernement à tout mettre en œuvre pour l’accomplissement de la parité au sein de l’Administration publique où la récente nomination de plusieurs femmes au poste de Secrétaire général. Michel Bongongo a salué le partenariat entre la Fonction publique et la Banque Mondiale, via le Projet de rajeunissement et des réformes de l’Administration publique (PRRAP), qui appuie les efforts du Gouvernement dans la réforme en cours. Le coordonnateur a.i du PRRAP, Jean-Paul Mabaya, a indiqué que les femmes constituent une frange très importante susceptible d’accompagner la mise en œuvre de cette réforme très complexe. « On a voulu sur base de cette activité poser véritablement le jalon d’une interaction un peu plus dynamique, un peu plus soutenue et durable entre le projet et le groupe des agents publics féminins ». Mabaya s’est réjoui d’avoir un auditoire extrêmement attentif. Le coordonnateur avoue avoir obtenu un peu plus d’éclairage sur les préoccupations des agents féminins de l’Administration publique et par ricochet, elles ont eu un peu plus d’informations sur les composantes du projet et sur l’arrimage qu’il peut y avoir entre leurs besoins et les opportunités qui sont envisagées dans le cadre dudit projet. Pour Jean-Paul Mabaya, la communication est fondamentale pour résoudre les problèmes de cette délicate réforme. « Les passerelles ont été jetées, entre les dames de l’Administration, les éléments du Genre ainsi que les différents usagers de l’Administration publique. Les efforts de communication vont se poursuivre en vue de bâtir véritablement un consensus autour de cette réforme essentielle pour la RDC. » Pour les cadres et agents féminins qui ont pris part à cet atelier, plus rien ne sera comme avant. « Cet atelier de communication va changer beaucoup de choses en nous. La femme de l’Administration publique s’ignorait parfois. Mais avec ce forum, beaucoup vont se réveiller et s’approprier cette réforme », indique Mme Euphrasie Mbuyi, présidente du syndicat national des femmes du Congo, Synafeco. Avant la syndicaliste, Mme le Secrétaire général à la Fonction publique, Emilie Mabiza, a loué l’initiative de la tutelle en organisant cet atelier de communication. « Beaucoup de femmes ignorent cette réforme. Souvent elles se mettent délibérément à l’écart, préférant regarder ce qui se fait... », note le Secrétaire général, convaincue que l’appel du ministre d’Etat Bongongo sera entendu. Organisé par le ministère de la Fonction publique avec l’appui financier de la Banque Mondiale à travers le Projet « PRRAP », l’atelier du 20 avril dernier s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des agents et cadres féminins de l’Administration publique.
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