
« C’est une manipulation supplémentaire, cousue de fil blanc. Les observateurs qui connaissent un peu ce dossier savent que là on a changé de date pour des faits qui, d’ailleurs, n’existent pas, afin d’éliminer purement et simplement Moïse Katumbi », dénonce l’avocat français qui fait allusion aux derniers rebondissements dans l’affaire dite des mercenaires. « Nous allons saisir à nouveau d’une requête complémentaire la commission de l’ONU à Genève. Nous allons redire qu’aujourd’hui il y a des menaces graves quant à la liberté de Monsieur Katumbi, à seule fin de l’éliminer de la course présidentielle », a-t-il ajouté.
Lucide, le célèbre avocat reconnait que la dernière recommandation du comité de Genève aux autorités congolaises leur demandant de permettre à l’opposant qui vit toujours contraint à l’exil de rentrer au pays avait été « jetée à la poubelle ».
En juin 2017, Dupond-Moretti avait en effet obtenu des Nations unies une décision censée permettre à celui qui est devenu entre-temps le candidat d’Ensemble de mettre fin à son exil. Sans succès. Les décisions des institutions internaionales n’ayant aucune prise sur les États souverains. Alors que la menace de l’élimination de la candidature Katumbi se précise jour après jour, l’Aquitador va encore tenter de jouer le tout pour le tout, à l’ONU.Par CAS-INFO