Au micro de Julien Adaye, journaliste à la Voix de l’Allemagne ( Deutsche Welle), ce mercredi 18 avril 2018, il a souligné que cela fait des années qu’il se bat sur ce terrain. « J’ai écrit une petite brochure sur la nécessité de changer la constitution en RDC pour renforcer notre pays et donner à l’exécutif les moyens de sa politique « , a-t-il soutenu.



Et d’affirmer qu’il n’a fait que résumer sa pensée dans l’espace que permet un Tweet, donc il n’y a aucune nouveauté chez lui. » Une Constitution, c’est certes pas la seule condition, doit et peut, aider le pays à progresser, la notre nous fragilise, il faut la changer, le plus vite possible, il n’ y a pas des raisons démocratique d’ attendre « , avait-il laché sur son compte Twitter le mardi 17 avril 2018 quelques heures après la rencontre entre le Chef de l’Etat et les députés de la Majorité Présidentielle à la Cité de l’Union Africaine.

À la question de savoir, dans le contexte actuel, la pertinence de sa déclaration, Kambila Jean Pierre répond: « Je ne vois pas où vous voyez la tension. Ce n’est pas parce qu’il y a une petite tempête dans un verre d’eau entre cinq cents ou huit cents politiciens qui discutent… »

Pour lui, un pays ne doit pas se réduire à cinq cents ou huit cents personnes qui discutent. » Un pays s’analyse selon ses profondeurs, selon ses véritables intérêts. Donc, moi, je ne m’arrête pas à ça » a-t-il martelé, avant de rejetter tout prétexte prémonitoire préparant le lit à Joseph Kabila.

« Je ne prépare aucun lit. J’exprime un sentiment que je ressens depuis longtemps. Un sentiment qui d’ailleurs, au moment ou je l’exprimais, était extrêmement minoritaire dans ce pays et dans l’entourage du président de la République. Je continue de penser la même chose depuis des années. La constitution que nous avons nous affaiblit » s’est-il justifié au cours de cet entretien.

Et de conclure: « Nous allons avoir les élections, un nouveau président et une nouvelle assemblée nationale et tout ça, mais vous verrez que dans le fond, le fonctionnement de notre pays ne changera pas. Parce que nous n’avons pas mis en place les mécanismes qu’il faut pour avoir une constitution et des institutions qui sont là pour que les choses changent ».

Clément Muamba Mulembue/Times.cd

(CL/Yes)
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