Katumbi lui-même avait parlé de son retour au pays comme étant "imminent". Depuis hier on en sait un peu plus. Le coordonnateur de "Ensemble" /Grand Katanga, Antoine Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, a annoncé le retour en RDC du gouv honoraire de l’ex-Katanga au mois de juin prochain. Il l’a déclaré au cours d’une conférence de presse qu’il a animée hier lundi 23 avril au siège du G7 à Kinshasa. Les Katumbistes retiennent leur souffle. Les soutiens de Moïse Katumbi ne se laissent nullement décourager par les nombreux dossiers judiciaires à charge de leur candidat à la présidentielle de 2018. A Kinshasa où il vient d’arriver, Antoine Gariel Kyungu wa Kumwanza a dénoncé de nouveaux ennuis politico-judiciaires du président de "Ensemble" et les a qualifiés de " montages grotesques ". Le président de l’UNAFEC est formel : Katumbi rentrera au pays en juin prochain. " Qu’il pleuve ou qu’il neige, Katumbi rentre au mois de juin pour participer aux élections", a déclaré Gabriel Kyungu. Rappelant la dernière résolution des Nations-Unies qui a insisté sur l’inclusivité, le coordonnateur de "Ensemble" /Grand Katanga prévient qu’il n’y aura pas d’élections sans l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga. " Les gens du pouvoir doivent le savoir, il n’y aura jamais d’élections dans ce pays sans Moïse Katumbi. Nous sommes sérieux ", a t-il souligné. CONVOCATION DE L’ELECTORAT La position du Pouvoir sur ce retour annoncé au pays de Katumbi est connue. "Il peut rentrer au Congo quand il veut mais il devra se présenter devant un juge", avait déclaré le ministre Alexis Thambwe Mwamba, lors d’une rencontre avec les médias en juin 2017 à Genève. "Quand il rentre au Congo, il se retrouve dans la situation qui était la sienne au moment où il était parti", avait-il précisé. Mi-mars, des sources judiciaires à Kinshasa avaient confié que l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga sera jugé en juin prochain dans l’affaire de recrutement de mercenaires devant la Cour suprême de Justice. Cette révélation avait provoqué la réaction du Collectif d’avocats de Katumbi qui avaient indiqué que la CSJ n’était pas le juge naturel de leur client, mais plutôt le Tribunal de Grande Instance de Lubumbashi. Question, ce retour du Chairman du TP Mazembe au pays annoncé pour juin, est-ce pour affronter la justice ? Ou pour présenter sa candidature ? Car chaque jour qui passe nous rapproche un peu plus du scrutin du 23 décembre. Un coup d’oeil au calendrier électoral de la CENI indique qu’elle procédera à la convocation de l’électorat le 23 juin. L’inscription des candidatures présidentielles est prévue vers fin juillet. Ceci explique peut-être cela.
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