Valentin Mubake, ancien Secrétaire général adjoint banni de l'UDPS et qui n'en démord pas, a tenté de se rapprocher du pouvoir congolais quelques jours avant le Congrès de l'UDPS à Kinshasa, renseignent des sources à POLITICO.CD.


L’ancien compagnon d’Étienne Tshisekedi continue toujours de croire qu’il incarne la succession du Sphinx de Limete. Pendant que Félix Tshisekedi se préparait à organiser son intronisation le 30 et 31 mars dernier à Kinshasa, dans les coulisses, Valentin Mubake a tout tenté pour faire valoir qu’il est l’unique héritier à prendre la tête du principal parti de l’opposition en RDC.

« Nous avons reçu un appel expliquant Mubake voulait bien être reçu par le Président [Kabila]. Il proposait un tête-à-tête +pour parler de l’avenir+. Mais aucune suite n’a été donnée à cette demande »

Joint au téléphone, Mubake a d’abord qualifié la source de « ni sûre ni propre« , avant de raccrocher son téléphone. Cependant, du côté de l’opposition, on estime que cette information va dans le sens du « comportement qu’a toujours affiché« .

« Tout ce qu’il fait ne va rien changer. Il ne fait plus partie de l’UDPS depuis longtemps. Au sein de l’UDPS, lorsque votre auto-exclusion est constatée, il n’y a plus de marche en arrière. Il peut continuer à faire ce qu’il fait« , répond Augustin Kabuya, porte-parole de l’UDPS joint ce matin au téléphone par POLITICO.CD.

Valentin Mubake a été exclu de l’UDPS l’année dernière après avoir, contre l’avis du parti, accepté de rencontrer le président Joseph Kabila. Dans la foulée, il a toujours réclamé en être le principal dirigeant après la mort du leader historique de l’opposition, Étienne Tshisekedi, en février 2017 à Bruxelles.

Le fils de Tshisekedi, Félix Tshisekedi, a finalement été élu à la tête du parti à l’issue d’un congrès. Son UDPS finira par être reconnue officiellement par le gouvernement comme la seule autorisée à exister légalement.

politico.cd
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