Le gouvernement congolais considère le nouveau mandat de la MONUSCO comme l’avant dernier et attend de l’ONU la concrétisation de sa stratégie de retrait « échelonnée, coordonnée et exhaustive » de sa mission en RDC dans deux ans. Le mardi 3 mars 2018, le chef de la diplomatie congolaise, Léonard She Okitundu l’a rappelé au cours d’une conférence de presse à Kinshasa. Le Vice-premier ministre des Affaires étrangères donnait sa position du gouvernement quant à la résolution 2409 du Conseil de sécurité de l’ONU qui a renouvelé d’un an le mandat de la MONUSCO. «Nous avons fait savoir au Conseil de sécurité que ce mandat était l’avant-dernier avant un retrait définitif de la force après 20 ans de présence», a dit She Okitundu qui, pour renforcer la décision, a cité le président Joseph Kabila: «Il est clair que près de vingt ans après son déploiement, la force onusienne ne peut nourrir l’ambition de rester indéfiniment dans mon pays, ni d’y exercer son mandat avec le même format et sans tirer les leçons des faiblesses constatées », avait déclaré le président Kabila du haut de la tribune des Nations Unies en septembre 2017. Depuis 1999 au pays, alors Mission de l’observation des Nations Unies au Congo (MONUC), en 2020 la MONUSCO totalisera 20 ans en RDC. Retrait de la MONUSCO La résolution 2409 prévoit un plan de retrait progressif de la mission. «Prie le Secrétaire général de poursuivre les efforts tendant à élaborer une stratégie de retrait échelonnée, progressive et exhaustive en collaboration avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo, l’équipe de pays des Nations Unies et les autres parties prenantes concernées, de manière à favoriser la prise en main par le pays et à transférer progressivement les tâches aux fins d’un retrait ordonné de la MONUSCO, et de réévaluer en permanence les constatations du Secrétaire général relatives aux ajustements à apporter après la tenue des élections ainsi que les progrès durables vers la réduction de la menace posée par les groupes armés », dit la 2409. Kinshasa compte obtenir le plus rapidement le départ de la mission de l’ONU. « Des discussions à cet effet dans le cadre du dialogue stratégique seront convoquées avec la MONUSCO pour établir un échéancier réaliste quant à ce sans les meilleurs délais», a insisté Léonard She Okitundu, Vice-premier ministre des affaires étrangères.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top